Catégorie : Le chemin de maman

Grossesse et travail

Grossesse et travail

Oui je sais, il fait beau, il fait chaud, c’est la canicule… et en ce premier juillet, à l’heure où les cigales chantent et les corps se dénudent, j’ai décidé de pondre cet article là … Une réflexion « grossesse et travail » à mûrir pendant l’été. Car, comment pourrais-je alimenter un blog sur la grossesse et les jeunes mamans sans parler et consacrer une rubrique entière au sujet, ô combien épineux, du couple « maman ET travail » ?!!!

Hum, à vrai dire, si j’ai tant attendu pour écrire à ce sujet, c’est aussi que des choses à dire, il y en a ! Peut-être même que j’en ai encore gros sur la patate.

Alors en soi, dans la loi, rien n’interdit à une femme de tomber enceinte quand elle a un emploi. En France, le congé maternité est un droit mais il rode comme une belle hypocrisie autour de ce sujet délicat… Embaucher une jolie jeune femme oui… un potentiel congé mat’ non ! Soyons francs, quel(le) patron(ne) ne s’est pas interrogé(e) avant d’embaucher une jeune femme sans enfant ou avec un seul enfant suspectant un proche congé maternité ? Quelle femme n’a jamais subi lors d’un entretien d’embauche cette interrogation-là ?

– Bon alors, mademoiselle, cette question-là, je n’ai pas le droit de vous la poser, mais je vous la pose quand même hein ? Vous ne m’en voudrez pas… Vous prévoyez d’avoir des enfants ?
– Heeeeeeeeeeeeuuuuuu ???!!!??? MAIS BIEN SUR QUE NOOOOOOOOON !!!

« Ben non, banane, cher futur employeur potentiel, vous comprenez bien que du haut de mes 20 ans j’ai décidé de consacrer mes 40 futures années entièrement à mon travail, si vous m’embauchez, vous pourrez même me contacter la nuit, d’ailleurs j’ai prévu de ne pas prendre de congé pendant au moins 10 ans ! »

NON MAIS FRANCHEMENT ! Bien que cette question soit « interdite », personnellement, j’ai dû y faire face au moins trois fois lors d’entretien d’embauche. Bizarrement, je doute d’être la seule …

Une question me taraude pourtant… Y-a-t-il un quelconque intérêt à poser cette même question à un homme ??? Et pourquoi donc au final ? Alors oui, certes, l’homme ne porte pas les enfants, ne partira pas en congé maternité, mais en soit… Une fois parent… l’homme est-il moins susceptible d’aller chercher et de s’occuper de sa progéniture que sa propre femme ? Y a une règle à ce niveau-là ? Et si oui, c’est écrit où ?

Pour avoir partagé plusieurs réactions de femme enceinte sur le sujet, je peux certifier que l’annonce de la grossesse à l’employeur représente une haute source de stress. La principale inquiétude étant la réaction de son supérieur… Les aveux après la faute 😉 ! Et il y a plus grave, l’inavouable, ce que tout le monde pense mais ne dit pas : le rapide trait tiré sur la future promotion tant espérée par l’employée.

Et oui, la grossesse au travail, ça rime avec tout ça à la fois… Dans les faits, elle implique de lever le pied ou requalifier les postes à risque ou nécessitant de rester debout, disparaitre quelques heures lors des RDV médicaux obligatoires, s’absenter quelques mois (congé maternité oblige).

Et préparer son absence … Oui, il faudra former une personne pour nous remplacer (sans prendre notre place hein ?) ou palier notre absence en déléguant son travail aux collègues (au risque de développer une animosité de ceux-ci et / ou de voir son poste disparaitre à notre retour de congé maternité).

Bien entendu, il existe des protections légales pour les femmes enceintes. Mais, comme j’ai pu l’apprendre, « légales » ne signifie pas qu’elles soient respectées pour autant.

Alors au final, on fait quoi ? On passe tous un pacte pour cesser de repeupler la terre ?
Et les big boss dans tout ça ? On leur demande de faire la même requête à leur femme … ? Ben oui, au final, je suis sûre que tout le monde comprendra. 😉

J’aborderai plus en profondeur le dilemne « Maman et Travail » dès que la cloche de la rentrée retentira doucement. De mon côté, la graine est semée, je vous invite à me faire part de vos réflexions sur le sujet et vous souhaite à tous / toutes, de bonnes vacances !

peche canard

Mes fesses à la kermesse – 2015

J’étais, jusqu’il y a peu, encore vierge de kermesse côté « maman »… Oui, quelques années en arrière, à 10h, je prenais tranquillement une pause cigarette autour d’un café. Oui enfin ça c’était « avant » ! En 2015, à 10h, ce jour de kermesse, je me retrouve au stand de la pêche au canard accompagnant mon Titi, s’initiant à cette grande activité. Quelques secondes plus tard, et malgré mes efforts pour lui expliquer le concept, Titi ne lache rien, il a un canard dans une main et l’épuisette dans l’autre.

Titi, mon chéri, arrête de donner des coups d’épuisette à tes copains, tu vois bien que les mamans ne sont pas très contentes… Excusez-le mesdames, il n’a pas bien pigé le concept mon p’ti… *sourire désolé* & *rires de Titi*

Bon j’dis pas, je comprends totalement les mamans et leur regard foudroyant, c’est que j’aurais du mal à concevoir qu’un p’ti donne des coups sur la tête blonde de mon fils … Mais d’un autre côté, je comprends un peu mon fils aussi … Mais pourquoi faire « simple » quand on peut faire « compliqué » ??? Il a bien compris qu’il fallait sortir les canards de l’eau, il utilise donc sa main pour les chopper ! En effet, c’est bien plus facile, où est donc la nécessité d’utiliser un outil ? D’ailleurs cette épuisette au final, elle sert à quoi au juste ??? Ne soyez pas de mauvaise foi, avouez-le, on ferait exactement pareil que lui !

Au bout de quelques minutes de jeu intenses (oui genre au moins 5 ou 6), Titi ne trouve plus aucun intérêt à attraper les canards. Il allonge donc ses bras dans l’eau, bloque la tournée des canards et agite les deux bras à la fois, rendant la pêche impossible et arrosant ainsi le plus de copains possible (et de mamans bien entendu) *éclats de rire de Titi*.

Oh Maaaaaaaaaaaaaaamaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan, il m’a mouillé !!! OUUUUUUUIIIIIINNNNN !!! *nouveau regard foudroyant*

Ah pardon !!! (Oui, enfin bon ça va, il t’a mouillé OK, mais ça sèche… arrête de chouiner !) *nouvel éclat de rire de Titi*.

Bon Titi, vu les regards fusilleurs on va quitter le stand … Maman te fera la pêche au canard à la maison.

En rentrant ce jour de kermesse, j’ai vérifié si notre responsabilité civile couvrait les actes de Titi …

1 maman – 2 bébés

Constamment préoccupée de ce que peut ressentir mon Titi face à cet événement, j’ai souhaité lui expliquer au plus tôt ce qu’il se passait au sein de notre foyer.

Maman attend un bébé. Non, pas un bébé de remplacement, un autre bébé tout simplement. Avec toi, ça fait deux bébés ! Oui, je mets un point d’honneur à ce que Titi ne se sente ni écarté, ni remplacé.

Mon gynécologue m’a souligné l’importance de faire garder sa place de bébé à mon ainé, après tout avec une vingtaine de mois d’écart, le premier ne sera pas « grand » à l’arrivée de son frère, ce sera encore un bébé. Titi n’a que 16 mois, d’accord… Mais il ressent et sent beaucoup de choses, et j’ai les hormones au taquet, odeur qu’il connait bien!

Je lui répète donc fréquemment que maman a deux bébés, «un bébé là (en le pointant du doigt), et un bébé là (en pointant mon ventre cette fois)».

Je ne sous-estime pas mon fils, je pense qu’il a réellement comprit qu’un bébé était là, précisément, dans mon ventre. Il sait qu’il ne faut pas lui donner de coups et le caresse de temps en temps… Mais de là à ce qu’il s’attende qu’un jour il sorte de mon ventre ???

Si son père et moi avons un récent souvenir de l’arrivée d’un petit, Titi, lui, ne se doute certainement pas du tsunami qui risque de le heurter lui aussi. Avec une activité principalement ponctuée de pleurs, de nourriture, de dodo et de changements de couche… Titi aussi risque d’être chamboulé, c’est pour cela que je souhaite le préserver au maximum, mon p’ti !

Par ailleurs, maintenant, si j’évoque le mot « bébé » dans une conversation, Titi se rapproche de moi immédiatement, et sans complexe aucun pour le corps de sa mère, soulève mon vêtement (T-shirt, débardeur, robe, …) pour montrer mon ventre. Oui, bébé est bien là-dedans!

Va falloir que je fasse attention à ce que je porte et ce que je dis dorénavant ! 😉

boy or girl

Baby boy ? Baby girl ? Le verdict !

Parfois les mots sont inutiles, une simple image suffit !

baby boy shoes

Le choix du roi ? … ou pas !

A quelques heures du verdict et face aux passions, avis, paris et questions que déclenchent le sexe de mon enfant à venir, je me dois de faire un article sur cette réflexion.

Vous tentez la petite soeur ?

Heu, non, pas exactement, ce que l’on veut avant tout c’est un autre enfant, et, je sais pas pour le roi, mais en tous cas, nous, on a pas le choix… 😉
Je risque de ne rien vous apprendre en révélant qu’un bébé, ce n’est pas comme une pochette surprise, il y a deux possibilités… une fille ou un garçon.

Titi, notre premier enfant, étant un garçon, le calcul n’est pas très compliqué… Et vu que je suis enceinte nous avons alors une chance sur deux d’avoir :
– 1 garçon + 1 garçon
OU
– 1 garçon + 1 fille
Pas difficile à suivre, avouez-le !

boy or girl ?

Ah, tu risques le choix du roi !

Huuuum, et qu’est-ce-qu’il veut celui-là ? Creusons un peu cette expression citée par plusieurs pour évoquer une fratrie de deux, un enfant de chaque sexe… Je me suis d’abord rendue compte que cette expression était souvent mal utilisée. En effet, pour bénéficier du « choix du roi », il ne suffit pas d’avoir un enfant de chaque sexe mais d’avoir un garçon en premier et une fille après. Le garçon en premier pour assurer la succession du trône et du patronyme, puis la fille pour la donner à marier, obtenir des terres et plus d’alliés.

Bon j’ai vérifié, je ne suis pas de lignée royale, et mon homme n’est pas roi en devenir non plus… (Ah pardon … celui du canapé… ça compte ?) 😉 Et puis les temps ont changé ! Faut dire que même si Kate et William ont bénéficié du choix du roi, je doute qu’ils donnent Charlotte à marier pour conquérir la Belgique et avoir plus de potes pour l’apéro.

A ce moment précis, ce que je sais, c’est que mes enfants n’auront pas 2 ans d’écart et pense honnêtement que les deux configurations seront sûrement sympa à vivre, tant ils risquent d’être complices en grandissant ensemble. L’essentiel à mes yeux restant qu’ils soient tous les deux en bonne santé.

Une petite question me taraude… Et la reine dans tout ça ? Elle en dit quoi ?
Bah après réflexions, en cas de nouveau garçon, et pendant encore quelques années, je garderai certainement le statut de reine… oui oui, celle de la galette des rois !!! 😉

La fête des mères, c’était hier !

A moins d’avoir déserté la France ou écarté tout média ces derniers temps, vous êtes certainement au courant qu’hier nous fêtions la fête des mères ! Cela fait maintenant des semaines que nous sommes victimes de lobotomisation, les médias nous martelant tous produits ou services susceptibles d’être contractés pour faire plaisir à môman … Je suis d’accord, cette fête est purement commerciale, mais l’effort est de rigueur !

En cette occasion, je tiens à saluer l’évolution des propositions de cadeaux pour satisfaire maman. On peut maintenant trouver des bijoux, des massages, un séjour, un parfum… bref un cadeau qui soit entièrement dédié à faire plaisir aux mamans quoi !
En parallèle, cette année, je me suis amusée à passer dans les rayons de certains centres commerciaux pour voir les suggestions de cadeaux… Rappelons que nous sommes en 2015 et que l’on parle d’égalité des sexes… J’ai pu repérer les incontournables promotions pour satisfaire Maman Conchita : le fer à repasser, les gants de vaisselle, les packs de lessive liquide et j’en passe … mais la palme de cette année 2015 revient indéniablement à Carrefour, avec une supère promo sur un pack de 32 rouleaux de papiers toilette en l’occasion ! La preuve en image !!!

fete des meres promo carrefour papier toilette

J’emprunte cette photo et je remercie l’auteur d’avoir immortalisé ce moment tant je doute d’avoir suffisamment cogité sur le sujet pour bien comprendre le message. En plus, je vous permets de vous joindre à ma réflexion… Ben quoi ? Ramène le rouleau de PQ à ta mère, tu risques de la faire sauter au plafond ! Carrefour… BRAVO… Et merci pour la rigolade !!!
Si ça ne vous dérange pas, je me permettrais de faire un tour dans les rayons à l’occasion de la fête des pères, juste pour vérifier quelques suppositions…

Trêve de parenthèse commerciale, revenons à nos moutons ! Voici ce qu’est pour moi la fête des mères, la vraie fête des mères… Dans mes souvenirs, c’était l’occasion de réciter à ma mère un poème apprit à l’école et lui offrir, avec fierté, un cadeau fait-main ! Je peux encore entendre le « ouhouh merci » prononcé par celle-ci lors de sa réception. Les cadeaux ne restaient en général pas très longtemps en exposition…

Hier, pour ma deuxième fête des mamans, j’ai pu recevoir un bouquet de roses rouges de la part de mon fils, un autre de la part de mon mari (d’ailleurs, je soupçonne mes deux hommes de s’être concertés…) ainsi que la première œuvre fait-main de mon petit garçon. J’ai pu déceler de la fierté et de la joie dans son regard quand il m’a remis le paquet. Lui aussi a du être victime de lobotomisation … 😉
Après m’avoir aidé à déchirer le papier… (meilleur cadeau pour les bébés de cet âge by the way), je scrute mon cadre pour essayer de comprendre la représentation évoquée… « Ça doit être de l’abstrait !!! » En tous cas, je suis rassurée, aucun doute possible, je suis bien la seule maman au monde à avoir eu ce dessin !
Petite particularité de mon fils, après avoir contemplé 30 secondes cette œuvre, il a souhaité qu’elle lui soit retournée. Oui, il est dans une période « je donne d’accord, mais rends moi vite !!! ». Quelques distractions plus tard, j’ai pu récupérer mon bien et démarrer mon exposition 2015.

cadeaux fete des meres 2015

A ce sujet, je vais avoir besoin de votre aide… Combien de temps le cadeau doit-il rester exposé en moyenne ? Je ne promets pas de le garder jusqu’à la prochaine fête des mères, mais j’ouvrirai un carton pour conserver les œuvres de mes enfants et les ressortir à l’occasion, ou quand ils auront 20 ans! ;-).

Plus tard dans la journée, j’ai pu constater que mes plus beaux cadeaux de maman sont quotidiens : son sourire, ses yeux pleins de joie et de malice, notre complicité, la fierté que j’éprouve à le voir grandir … ainsi que notre nouveau bébé à venir.
En cette période particulière, j’avais aussi une pensée émue et appuyée pour toutes les mamans : celles qui le sont, celles qui l’ont été, celles qui vont l’être, elles qui auraient pu l’être et celles qui ne peuvent pas l’être. A toutes, j’espère une bonne fête des mères, remplie de bonheur et d’amour. Après tout, c’est bien le principal !

Titi, mon p’ti !

Titi, c’est pas le prénom de mon fils, c’est le surnom que lui donne la mamie,
Et pour conserver son anonymat je le nommerai ainsi, ici.

Titi, c’est mon p’ti,
Celui qui, en une nuit de février, a chamboulé ma vie.
Ecourtant et rythmant mes journées et mes nuits,
Multipliant aussi les occasions de sourire et de rire…
Voyez-vous, mon titi, c’est un peu un remède contre l’ennui et les insomnies.

Mais Titi c’est aussi,
Une multiplication d’inquiétudes pour la maman que je suis,
Sentiments rapidement envolés dès qu’il m’appelle ou me sourit
Oui mon Titi, c’est beaucoup d’amour, de fierté, mais de soucis aussi.

Titi, c’est un peu de moi et un peu de lui,
Et c’est parce qu’on l’aime fort qu’aujourd’hui,
On a décidé de faire un autre petit.
Un frère, une sœur, en tous cas, espérons … un ami !

Lexique de la femme enceinte

J’aimerais aujourd’hui que l’on s’arrête deux secondes sur le lexique employé dans mon état actuel, décortiquer un petit peu les termes employés afin de mieux comprendre leur usage. Munie de mon Larousse, je vais pouvoir faire avancer mes réflexions.

« J’attends un enfant ! »
Le verbe attendre se définit de la façon suivante dans notre cher Larousse : rester en un lieu jusqu’à ce que quelqu’un arrive, que quelque chose soit prêt où se produise. Alors dans les faits, oui, je suis bien dans l’attente d’un enfant. Je sais bien que celui-ci va pointer le bout de son nez dans quelques mois sans pour autant passer mon temps les yeux rivés sur mon chronomètre IPhone tel que je le fais pour ma tarte…

Attention plus que 17 280 000 secondes !!!

J’avoue par contre consulter le planning très fréquemment, calculant ainsi l’avancée de la grossesse et prévoyant ce qu’il me sera possible de faire ou pas. Quant à lui, le terme attendre un enfant dans le Larousse se définit simplement par être enceinte.

Lettre E… Enceinte ! Avant de parler de l’adjectif, essayons de comprendre le nom féminin. La définition de celui-ci dans le Larousse est ce qui entoure un lieu pour en délimiter l’accès ou encore espace intérieur ainsi entouré… Parfait ! Oui, en soit, ça représente bien mon état actuel car mon corps tout entier, mon ventre en particulier abritent et protègent mon bébé en construction.

– Tu me vois là ? Ben écoute, y a quelques mois, je marchais, tranquille, et subitement POUM, je suis TOMBEE… ENCEINTE en prime !

Si je peux me permettre cette aparté, pourquoi tant de violence pour décrire un si beau moment ?
Utilisé comme adjectif, le Larousse me révèle alors qu’enceinte se dit d’une femme en état de grossesse.

Mais encore ? Je vois à peu près où on va en venir et ce n’est pas pour me plaire. En effet, l’origine du mot grossesse vient d’une autre mot et il est inutile d’avoir un bac + 12 pour le trouver : GROSSE-SSE… Hum pourquoi ? C’est plus mignon ???
Tu cherches la femme enceinte ? Pas difficile à trouver ma foi !
Dans tout ça, si vous aviez un doute, soyez bien sûrs que l’on a pas oublié qu’on allait grossir, ça fait partie du deal, une condition implicite avec une tacite reconduction !
Cher Larousse, je compte sur toi pour me donner une définition plus sympathique. Grossesse : Etat de la femme entre la fécondation et l’accouchement. Hum, alors j’avoue que je ne m’y attendais pas… Disons que la définition est vague, loin d’être sexy mais qu’elle définit bien ce moment de façon subtile sans faire état des rondeurs de la femme prises pendant ces quelques mois. Mon cher Larousse, bravo, tu m’épates!

Après avoir fait le tour des traductions de ces termes dans les autres langues du monde, j’en suis venue à la conclusion que peu importe la culture, cet état révèle en nous le même sentiment… « l’attente » ! Petite variante en anglais cependant où nous traduiront « attendre un enfant » par « expecting a baby » soit, en retour, « s’attendre à un enfant ». Attendre, s’attendre… on en revient un peu au même au final.

En espagnol cependant, « être enceinte » se traduit par « embarazada » qui n’est autre qu’un faux ami d’embarrasser… Quoi que ?!!! 😉

Clarté nucale – C’est quoi ? Pourquoi cette mesure ?

Comme évoqué dans le précédent article, après l’échographie du premier trimestre, vient l’examen de la clarté nucale du fœtus relevée. Attention, cet article est un peu plus sérieux, car si une grossesse est majoritairement remplie de bonheur, elle traine son lot de doutes, de peurs … et non, nous n’habitons toujours pas dans le monde des bisounours !

Lors de l’échographie du premier trimestre, mon gynécologue a relevé la clarté nucale (lame liquidienne entre la peau et le rachis présent chez un fœtus lors du 1er trimestre de grossesse). Sur l’image, elle apparait comme un espace vide car elle ne renvoie pas d’ultrasons. La clarté nucale doit impérativement être mesurée entre la 11ème et la 14ème semaine aménorrhée car au-delà, elle disparait. On la considère comme anormale si elle dépasse 3mm à ce stade.

Que permet–elle de détecter ?

Des anomalies congénitales, principalement la trisomie 21, mais aussi des malformations cardiaques, le nanisme, etc… Elle peut également être sans cause, c’est pour cela que l’association de cette donnée avec la prise de sang est importante. A titre d’exemple, la mesure de cette clarté nucale seule permet de détecter 75% des cas de trisomie 21, couplée à une prise de sang, elle peut détecter jusqu’à 90% des cas. Il est donc important de réaliser cet examen avec sérieux et en respecter les dates.

Les résultats de l’examen sont adressés uniquement au praticien qui demande l’examen. Ils détermineront une estimation du risque de trisomie 21. Si le risque est supérieur à 1/250, la grossesse est considérée comme « à risque » et une étude des chromosomes du fœtus est proposée. Elle est généralement réalisée à travers une amniocentèse (prélèvement de liquide amniotique pour compter les chromosomes fœtaux) ou une biopsie du trophoblaste (prélèvement dans l’utérus d’un échantillon de tissu placentaire en vue d’analyser le génotype du foetus).

Avec mon lot de doutes et ces données en tête, me voici donc de retour dans mon laboratoire pour une énième prise de sang …

– Quand pourrai-je avoir les résultats ?
– Oulà ! D’habitude ça prend 10 jours mais là, en mai, avec les jours fériés et le pont… comptez au moins 3 semaines
– :- /

Pfff ! Donc patience, il faut encore et encore attendre… Après tout on dit bien « attendre un enfant », ce terme ne peut être plus juste pour cet état, il fait partie intégrante de ces 9 mois de grossesse !

Echographie du premier trimestre

Une nouvelle échographie, mais pas des moindres, celle du premier trimestre… celle où on vérifie l’évolution du fœtus, ses formes, ses membres, sa tête… Celle où on détermine si la grossesse est viable ou pas ! Mon dieu quel stress !

J’avais lu quelque part que, pour avoir les meilleures chances de bien voir le fœtus pendant une échographie, il fallait éviter d’aller faire pipi avant … Grande buveuse d’eau, je me décide à le tenter…

Arrivant chez le gynécologue, je demande combien de personnes sont avant moi. Est-ce que je vais tenir jusque là ? Et à chaque fois qu’il ouvre la porte, suspens … Toujours pas mon tour ? Allez encore 20 minutes, bon j’y vais ou j’y vais pas ? Oui, car outre mon petit défi de ce jour, le quotidien d’une femme enceinte est déjà ponctué de pauses pipi régulières le jour comme la nuit. C’est pas pour vous embêter chers messieurs, mais c’est comme ça, on ne le fait pas exprès, croyez-moi !

Mon tour arrive enfin, j’ai réussi à tenir et je ne suis pas peu fière ! On va enfin pouvoir mettre un terme aux doutes entretenus depuis presque des mois… Alors ? Toujours là ?

Oui mon beau fœtus est toujours là, et il a bien évolué. Il a vraiment prit l’apparence d’un bébé ! Nous pouvons même très nettement distinguer deux jambes, deux bras, une tête, un ventre… Mais aussi, une vessie, un estomac!!! C’est fou tout ce que l’on peut voir alors que ce petit être ne fait pas 6 cm. Le gynécologue relève avec attention la clarté nucale (l’utilité de cette donnée sera amplement décrite dans le prochain post) et le rythme cardiaque. Le temps s’arrête, c’est un moment magique de rencontre avec ce nouveau bébé.
Le gynécologue mesure la taille du crâne au coccyx, la longueur du fémur, la circonférence crânienne, … et comme par magie, l’ordinateur calcule la date prévue d’accouchement en fonction des données relevées. Oups, elle a changé !

L’échographie terminée et enfin soulagée, je demande l’autorisation pour courir aux WC ! OUF !!!

Tout va bien pour le moment !

PAUSE ! Pouvons-nous nous arrêter 2 secondes sur ce « pour le moment » ? Oui, car à chaque étape de la grossesse, si on peut se rassurer pendant 5 minutes, c’est pour mieux appréhender l’étape d’après ! Et, dans le cadre de la première échographie, celle-ci est ponctuée du test de dépistage de la trisomie 21. Bref, j’aurais pas soufflé longtemps quoi !

Ce jour, je sors de mon RDV avec deux papiers en poche :
– L’ordonnance pour la prise de sang à faire dans la foulée
– l’attestation de grossesse pour en faire la déclaration auprès des différents organismes de santé.

Mais aussi une phrase en tête :

Ah oui, au fait madame, votre DPA est avancée…

Bon ben… j’ai plus qu’à recalculer les dates de mon congé maternité :-/

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