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Echographie du troisième trimestre

Mon gros bidon a quand même trouvé une place pour cette boule au ventre avant ce nouvel examen… On va encore pouvoir étudier plus précisément si bébé va bien.

Impossible cette fois de voir bébé en entier, il est comme moi… à l’étroit… profitant de chaque espace libre dans mon bidon pour continuer son évolution : La tête sur ma vessie, les fesses sur mon foie et les pieds dans mes côtes… Oui c’est bien ça, voilà pourquoi je me sens gênée à chacun de ses mouvements délicats…

Le gynécologue inspecte chaque partie de mon petit ange par section, découvrant des petits cheveux sur sa tête, étudiant son cœur, mesurant la taille de son fémur, associant une masse de mesures permettant d’estimer son poids à 2 kilos, déjà !

Pas de mauvaises surprises à envisager pour le moment, l’examen ne révèle pas de signe d’accouchement prématuré, l’arrivée du bébé est prévue à terme… Heu enfin… avec une date présumée d’accouchement (DPA) avancée de 7 jours… Décidemment cette DPA ne cessera d’évoluer ;-).

Voilà, on y est, cette échographie marque le dernier examen où il nous est possible de voir bébé avant de l’avoir dans nos bras.

Sa venue approche, la joie de préparer son arrivée grandit et le stress pour préparer ses affaires aussi ! Allez vite, il nous reste un petit mois et demi !

dental-health-pregnancy

Un enfant, une dent !

Non, je n’ai pas déserté sur une plage de sable chaud (bien que l’envie ne me manque pas), et je tiens à vous rassurer tout de suite, je n’ai pas non plus perdu deux dents… Mais ceci vous le découvrirez dans mon article car aujourd’hui c’est aussi la rentrée pour « Memo de Maman ». J’espère que tout le monde a passé de bonnes vacances et que le retour n’était pas trop difficile.

« Un enfant, une dent » ou autres variantes « une grossesse, une dent » ou encore « un bébé, une dent » : c’est le thème que j’ai choisi pour cette rentrée de septembre 2015… Expression vieille comme Hérode, je l’ai pourtant découverte il y a peu. Il parait même, qu’à l’époque, elle terrifiait les futures mamans annonçant qu’une grossesse était obligatoirement synonyme de la perte d’une dent. *Pensée particulière pour toutes ces femmes aux multiples grossesses enchainées à l’époque où la contraception n’était pas d’actualité ! :/ *

Après quelques recherches sur l’origine de cette expression, j’ai trouvé qu’on la justifiait par le manque de calcium entrainé par la grossesse et que souvent à l’époque, pour les pauvres futures mamans, une grossesse = une dent.

Après d’autres recherches (avec des sources un peu plus récentes), il s’avère effectivement que la grossesse entraine un déséquilibre hormonal ET bucco-dentaire important. Les nausées et les changements d’habitudes alimentaires y sont pour beaucoup. De plus, plus on avance dans la grossesse, plus le PH de la salive devient acide, favorisant ainsi les irritations, les gingivites et les caries… d’où l’importance d’avoir une hygiène dentaire irréprochable ! On sait tous par expérience qu’un mal de dent n’est jamais anodin sur le reste du corps et que les soins possibles lors de la grossesse sont limités. Le développement d’une carie, par exemple, peut être particulièrement néfaste car elle peut provoquer une infection libérant des bactéries dans le sang de la femme enceinte atteignant ainsi le fœtus.

Alors autant prévenir que guérir, d’autant plus que maintenant, nous avons la possibilité de le faire ! En effet, la grande nouveauté cette année par rapport aux soins proposés lors de ma grossesse de 2013, c’est cette campagne lancée par la sécurité sociale, proposant aux femmes enceintes de se rendre chez son dentiste à partir du 4ème mois de grossesse (et jusqu’à 12 jours après l’accouchement) pour vérifier si des soins et un suivi sont nécessaires. Ce RDV est d’ailleurs intégralement pris en charge (pas d’avance de frais). Si nécessaire, un détartrage sera effectué et de nouveaux soins planifiés. Alors plus d’excuses dorénavant, trois brossages journaliers et un suivi dentaire régulier pour prouver que ce dicton n’est plus d’actualité 😉

Pour en savoir plus, je vous invite à consulter la rubrique dédiée à ce sujet sur le site Ameli .

A très vite !

Hello bidon, ciao petons !

Voilà on y est ! Le début de ce troisième trimestre de grossesse marque un tournant, celui où, mon angle de vue de 45° ne suffit plus à distinguer mes pieds…

En obstacle ?

Une petite pastèque tantôt mouvante, tantôt tranquille, rendant le vernissage de mes orteils presque impossible ! C’est arrivé comme ça, doucement, ou d’un coup, je ne sais plus… sans même que je m’en rende compte !

grossesse et vernis

Pour faire face à cette situation, une rapide intégration de distances, de nouvelles perspectives, et de mouvements est nécessaire. J’évite ainsi de jouer aux auto-tamponneuses avec mon bidon, conservant un espace de sécurité autour de mon corps.

Mes ennemis premiers ?

Le plan de travail de la cuisine, la table pour manger… J’ai aussi développé une stratégie secrète et pleine de grâce pour me lever de mon lit. Si, si, je vous assure ! Pour tout autre obstacle, j’évolue comme une sphère dans chaque espace et autour de mon ventre. D’ailleurs, je ne marche plus, je roule !

Je fais chaque jour preuve d’un peu plus d’imagination, de concentration et d’équilibre pour porter mon fils, amener les éléments jusqu’à moi ou porter les aliments jusqu’à ma bouche sans repeindre mon ventre… Une gymnastique de toute heure au final, croyez-moi !

Il reste combien de temps déjà ???!!!

priorité femme enceinte

Femme enceinte prioritaire ?

Quelque part dans mon éducation, je ne me souviens pas exactement quand, ni comment, on m’a inculqué l’importance de laisser la priorité aux personnes handicapées, âgées, blessées ainsi qu’aux femmes enceintes. Cette règle de politesse, je l’ai appliqué, cédant ma place assise et laissant les prioritaires passer devant moi, signe courtoisie et de respect.

Pourtant en 2015, avec mon gros ventre, je suis quelque peu effarée par l’incivilité à laquelle je fais face. D’ailleurs, je ne peux indiquer avec certitude la situation qui m’a le plus choquée :
1) Attendre debout 20 minutes à l’arrêt du tramway, en pleine canicule, pendant qu’une quinzaine de personnes restent assises
2) Quand une caissière ouvre une nouvelle caisse, me fait signe de passer devant et que trois personnes me poussent pour passer avant moi
3) Quand dans la salle d’attente de la sage-femme, les papas en devenir restent assis à côté de leur femme enceinte me laissant ainsi patienter debout…
4) Quand on me fait passer en priorité dans une file d’attente et que la personne en tête de file réclame des justifications…

– Je peux savoir pourquoi vous la faites passer devant alors que moi ça fait 15 minutes que j’attends ?
– La dame est enceinte…
– Oui ben alors ? Je sais ce que c’est… moi j’en ai eu trois !!!
– :/»

Et la caisse prioritaire dans les supermarchés, on en parle ? Nombre de fois, j’ai vu des personnes emprunter ce chemin pourtant réservé et s’offusquer à l’arrivée d’une personne prioritaire. Or ça va de soi, l’issue est potentiellement plus rapide mais si une personne prioritaire pointe le bout de son nez, on la laisse passer !!! C’est le jeu ma pauvre Lucette …

Du regard fuyant mon ventre, aux yeux soudainement clos feignant un repos, non vraiment, j’ai beau chercher et y réfléchir, je ne trouve pas d’excuses à ces comportements. A moins qu’en 2015, la notion de civilité aie totalement disparue de notre société… A en voir le comportement des gens, la multiplication d’écriteaux et de campagnes sur le sujet, j’ai bien peur que ce soit le cas !

priorite femme enceinte

priorite femme enceinte

priorite femme enceinte

Crédit photo : Shiyang He – Campagne « stand up for the pregnant ».

Laisse mon ventre tranquille !!!

Nouvelle réflexion en ce jour suite à ma participation à un événement peuplé… S’il y a bien une chose que j’ai remarqué, une fois la grossesse connue et annoncée, c’est à quel point le corps d’une femme enceinte devient soudainement une attraction publique.
Outres les regards insistants sur mon décolleté (merci Messieurs, je suis flattée, un peu gênée… mais flattée), je reste perplexe face aux remarques énigmatiques :

– Hey, dis-moi, t’as pris là !!! Comparé à la dernière fois …
– Ben écoute, je pensais exactement la même chose en te voyant, mais par respect je n’ai osé l’évoquer … (NDLR : c’est ça que j’aurai du lui dire !!!)

Non, sans blague ??? Enceinte veut-il dire qu’on ôte subitement toute pudeur pour parler publiquement et ouvertement de son corps, de sa prise de poids, de son intention d’allaiter ou pas … et ce avec n’importe qui ?

A 6 mois de grossesse bientôt révolus, il ne me parait pas surprenant de voir une femme enceinte prendre du poids, le contraire serait, selon moi, plus inquiétant. Par contre, enceinte ou pas, je ne comprends toujours pas l’utilité de ces remarques. Et pour tous ceux qui avaient un doute, je vous rassure de suite, nous les femmes enceintes, nous sommes bien au courant !
De nature susceptible et d’ordinaire plus ou moins complexée… je vous laisse imaginer la même femme, enceinte, avec les hormones au taquet et une sensibilité à fleur de peau… Ca y est, vous comprenez ?! Donc pour rester polie, soyez gentils, gardez vos remarques pour vous SVP. Par avance, merci !

Et dans la catégorie « sans gêne », je décerne la palme à ceux que je connais à peine ou peu, et qui, sans tact aucun, viennent directement coller leur main sur mon ventre, envahissant ainsi mon intimité et celui de mon bébé :

– Hey, je peux toucher ???
– Heeeeeeeeuuuuuu … je crois que c’est déjà fait !

Sans déconner ? Faut un panneau pour te dissuader ? Est-ce que je me permets d’entrer dans ton intimité ? LAISSE MON VENTRE TRANQUILLE !!! Voilà c’est dit !!!

dont touch belly

Crédit photo : Drôles de mum

chaleur et grossesse

Grossesse et canicule : les conseils !

En cette période de grosse chaleur, ponctuée parfois d’alerte canicule, je me dois de faire un article sur les recommandations pour les femmes qui partagent ma peine… car si la chaleur est pénible à vivre pour la plupart d’entre nous, elle est encore plus difficile à supporter dans un état de grossesse, croyez-moi !

Au moment de rédiger cette histoire, j’ai une pensée pour le sketch de Florence Foresti qui conte grossesses et accouchements comme des batailles vécues…

La grossesse de mon deuxième, je m’en souviens bien, c’était en 2015, l’été de la canicule !

Oui, aujourd’hui, j’ai l’impression de vivre une bataille, mes seuls buts étant d’identifier toutes sources d’eau et d’air (pas forcément frais d’ailleurs). Je me contente de peu.

Car non, pour répondre à une question récurrente, je ne dors plus … Mon activité première consiste à m’hydrater et me rafraîchir le plus possible, tout contenant avec de l’eau est un bijou, un trésor (spray, bouteille, bassine, baignoire, piscine, …). Je développe une adoration pour l’eau et je fais des stocks !

En état de grossesse, la femme a déjà naturellement le sentiment que son corps ne lui appartient plus et se développe de façon étrange. C’est sans compter sur la canicule pour accentuer le phénomène en développant notamment anormalement un trio gagnant déprimant : chevilles-pieds-orteils.

D’ailleurs, à la découverte de knackis à la place de mes orteils, j’ai sagement décidé de retirer mes bagues aux doigts, perdant ainsi un peu plus de mon identité… Mais j’ai décidé de gérer la situation avec dignité !

Aussi, pour faire face aux grosses chaleurs, voici mes conseils pour les femmes enceintes :
– DE l’EAU, DE L’EAU, DE L’EAU, en BOIRE, en JETER, s’y PLONGER, bref, rester à proximité de source d’eau
– Continuer de s’alimenter, en privilégiant les légumes et les fruits
– Pour les chanceuses, brancher la clim, pour les autres, le ventilo
– Opter pour des vêtements amples et fluides en coton, lin ou soie pour les veinardes
– Porter des chaussures ouvertes type tongs
– Surélever ses jambes dès que possible
– Eviter si possible les sorties entre 11 et 19h
– Profiter de la pièce la plus fraîche pour tenter de fermer les yeux, un peu !

Quant aux messieurs accompagnant ces dames, qui rappelons-le, donnent de LEUR CORPS pour porter VOTRE futur enfant… l’attention, la présence et la compassion restent de rigueur. Aussi, même si c’est tentant, nous vous serons reconnaissantes de ne jamais vous moquer. 😉
Par avance, MERCI !!!

Crédit photo : drolesdemum.com par Marie Crayon

Echographie du deuxième trimestre : échographie morphologique

Pour célébrer la ligne franchie de la moitié de grossesse, mon praticien m’a envoyé chez un gynécologue spécialisé pour passer LA grosse échographie, celle du deuxième trimestre de grossesse dite « échographie morphologique » !

Pratiquée entre la 22ème et la 25ème semaine d’aménorrhée, cette échographie consiste à réaliser une étude morphologique complète du fœtus et vérifier son évolution. Autant vous dire qu’encore une fois, je n’en ai pas dormi de la nuit…

La salle d’attente de ce gynécologue est particulièrement bondée et là, pas de question de priorités, toutes les femmes sont dans le même état, logées à la même enseigne, attendant patiemment leur tour dans la salle d’attente et se levant alternativement faire une excursion au WC.

Alors on patiente, on tape du pied, on s’énerve, on se compare les bidous … 2 heures 30 plus tard, c’est enfin à nous ! Et débute ainsi l’incroyable pause dans le temps où on va découvrir notre enfant, en 3 et 4D s’il vous plait !

Bien entendu, pour visualiser tous ces différents éléments, le gynécologue tente différents angles de vue à travers mon ventre, exerçant diverses pressions pour jouer avec le bébé qui bouge et mieux le traquer. Pas toujours agréable, mais ça reste pour la bonne cause !

L’étude démarre par la tête, les éléments du visage, la colonne vertébrale, les membres (avec un décompte du nombre de doigts et orteils), le sexe, les organes pour finir par une étude du placenta, du cordon ombilical et du liquide amniotique. Bref, je vous la fait courte ! S’il reste facile de suivre les premières phases de cette étude, je remercie néanmoins la gentillesse du gynécologue qui explique pas à pas les éléments qu’il observe, nous permettant ainsi de suivre le fil de l’observation. Ce serait beaucoup moins sympa sans !

Que ce soit pour cette échographie morphologique ou celle de mon premier, je suis toujours autant surprise par les détails révélés par cette étude, en particulier ceux du visage de mon bébé et de sa colonne vertébrale… Tout comme l’intégralité du travail minutieux que mon corps réalise sans même que je m’en rende compte.

Tout va bien…. Pour le moment !

45 minutes plus tard et une vessie en moins, le goût amer de l’attente est pratiquement envolé, nous voilà rassurés, les clichés de notre bébé en main ! Oui, pour le moment tout va bien !

Grossesse et travail

Grossesse et travail

Oui je sais, il fait beau, il fait chaud, c’est la canicule… et en ce premier juillet, à l’heure où les cigales chantent et les corps se dénudent, j’ai décidé de pondre cet article là … Une réflexion « grossesse et travail » à mûrir pendant l’été. Car, comment pourrais-je alimenter un blog sur la grossesse et les jeunes mamans sans parler et consacrer une rubrique entière au sujet, ô combien épineux, du couple « maman ET travail » ?!!!

Hum, à vrai dire, si j’ai tant attendu pour écrire à ce sujet, c’est aussi que des choses à dire, il y en a ! Peut-être même que j’en ai encore gros sur la patate.

Alors en soi, dans la loi, rien n’interdit à une femme de tomber enceinte quand elle a un emploi. En France, le congé maternité est un droit mais il rode comme une belle hypocrisie autour de ce sujet délicat… Embaucher une jolie jeune femme oui… un potentiel congé mat’ non ! Soyons francs, quel(le) patron(ne) ne s’est pas interrogé(e) avant d’embaucher une jeune femme sans enfant ou avec un seul enfant suspectant un proche congé maternité ? Quelle femme n’a jamais subi lors d’un entretien d’embauche cette interrogation-là ?

– Bon alors, mademoiselle, cette question-là, je n’ai pas le droit de vous la poser, mais je vous la pose quand même hein ? Vous ne m’en voudrez pas… Vous prévoyez d’avoir des enfants ?
– Heeeeeeeeeeeeuuuuuu ???!!!??? MAIS BIEN SUR QUE NOOOOOOOOON !!!

« Ben non, banane, cher futur employeur potentiel, vous comprenez bien que du haut de mes 20 ans j’ai décidé de consacrer mes 40 futures années entièrement à mon travail, si vous m’embauchez, vous pourrez même me contacter la nuit, d’ailleurs j’ai prévu de ne pas prendre de congé pendant au moins 10 ans ! »

NON MAIS FRANCHEMENT ! Bien que cette question soit « interdite », personnellement, j’ai dû y faire face au moins trois fois lors d’entretien d’embauche. Bizarrement, je doute d’être la seule …

Une question me taraude pourtant… Y-a-t-il un quelconque intérêt à poser cette même question à un homme ??? Et pourquoi donc au final ? Alors oui, certes, l’homme ne porte pas les enfants, ne partira pas en congé maternité, mais en soit… Une fois parent… l’homme est-il moins susceptible d’aller chercher et de s’occuper de sa progéniture que sa propre femme ? Y a une règle à ce niveau-là ? Et si oui, c’est écrit où ?

Pour avoir partagé plusieurs réactions de femme enceinte sur le sujet, je peux certifier que l’annonce de la grossesse à l’employeur représente une haute source de stress. La principale inquiétude étant la réaction de son supérieur… Les aveux après la faute 😉 ! Et il y a plus grave, l’inavouable, ce que tout le monde pense mais ne dit pas : le rapide trait tiré sur la future promotion tant espérée par l’employée.

Et oui, la grossesse au travail, ça rime avec tout ça à la fois… Dans les faits, elle implique de lever le pied ou requalifier les postes à risque ou nécessitant de rester debout, disparaitre quelques heures lors des RDV médicaux obligatoires, s’absenter quelques mois (congé maternité oblige).

Et préparer son absence … Oui, il faudra former une personne pour nous remplacer (sans prendre notre place hein ?) ou palier notre absence en déléguant son travail aux collègues (au risque de développer une animosité de ceux-ci et / ou de voir son poste disparaitre à notre retour de congé maternité).

Bien entendu, il existe des protections légales pour les femmes enceintes. Mais, comme j’ai pu l’apprendre, « légales » ne signifie pas qu’elles soient respectées pour autant.

Alors au final, on fait quoi ? On passe tous un pacte pour cesser de repeupler la terre ?
Et les big boss dans tout ça ? On leur demande de faire la même requête à leur femme … ? Ben oui, au final, je suis sûre que tout le monde comprendra. 😉

J’aborderai plus en profondeur le dilemne « Maman et Travail » dès que la cloche de la rentrée retentira doucement. De mon côté, la graine est semée, je vous invite à me faire part de vos réflexions sur le sujet et vous souhaite à tous / toutes, de bonnes vacances !

Diabète gestationnel – le test de la glycémie

Au cours de la grossesse, plus précisemment au cours du 2ème trimestre, il est fortement recommandé de faire un test d’hyperglycémie provoquée par voie orale (HGPO) pour dépister le diabète gestationnel chez la femme.

Mais qu’est-ce que le diabète gestationnel ?
C’est une maladie qui peut apparaitre pendant la grossesse et disparaitre après l’accouchement, une maladie dite transitoire, contrairement aux autres types de diabète.

Mais encore ?
En temps normal le pancréas produit de l’insuline afin de permettre au glucose de pénétrer dans les cellules de l’organisme et baisser ainsi le taux de glucose dans le sang. Le glucose est alors converti en réserve et en énergie. En cas de diabète gestationnel, l’insuline produite est insuffisante et donc le taux de glucose trop élevé… Il s’accumule et ne pénètre presque plus dans les cellules. Il est alors dangereux pour la mère mais également transmis au fœtus. Cette situation est alors dangereuse pour la mère comme pour le fœtus. Les risques liés au diabète gestationnel sont notamment le surpoids pour le bébé (macrosomie), un retard du développement in-utéro, une pré éclampsie pour la maman…

Concrètement, comment détecte-t-on le diabète gestationnel ?
Pendant le deuxième trimestre de grossesse, le praticien prescrit des tests en laboratoire à la femme enceinte. Ceux-ci consistent à la faire venir à jeun, lui faire une première prise de sang, lui faire boire 75 grammes de glucose dilués dans de l’eau, la faire attendre 1 heure, lui faire une nouvelle prise de sang, puis une autre heure pour une troisième prise de sang.
En clair, on provoque l’hyperglycémie puis mesure le taux de glucose dans le sang à travers les heures pour s’assurer que celui-ci diminue normalement.
Attention, les heures qui suivent l’absorption de ce « doux breuvage sucré carrément immonde » sont assez difficiles à gérer. Pour ma part, j’ai tourné de l’œil les deux fois (lors du test pour ma première grossesse et celui de cette semaine), avec des bouffées de chaleur suivies de sueurs froides (alors qu’il faisait 35 degrés en extérieur). J’ai d’ailleurs allègrement fait la sieste après ! Rappelons quand même que les 75 grammes de glucose purs que l’on nous donne à jeun, en un seul coup (bien qu’ils soient dilués dans de l’eau), ne sont même pas équivalent à 75g de sucre alimentaire (puisque le glucose est mélangé au saccharose dans le sucre alimentaire). Je n’ai pas réussi à trouver d’équivalence exacte mais vu les réactions de mon corps, je sais que les doses sont beaucoup BEAUCOUP plus élevées que ce que j’ai l’habitude d’absorber.

MES RECOMMANDATIONS POUR CE TEST :
– Aller chercher ses 75 grammes de glucose en pharmacie soi-même AVANT de se rendre en laboratoire… Et oui, le laboratoire ne le fournit pas ! Enceinte et à jeun, inutile de faire la queue au laboratoire pour aller la faire en pharmacie juste après !
– Prendre RDV au laboratoire pour le test AVANT de s’y rendre. En effet, ils sont tenus de nous garder sous surveillance pendant les 2 heures et donc nous dédier une pièce à cet effet.
– Se faire déposer au laboratoire et que l’on vienne vous chercher. Oui car même si on sort 2 heures après avoir provoqué l’hyperglycémie, on doit quand même s’attendre à ce que son corps réagisse de façon étrange à cette situation. La conduite est alors compromise !
– Prendre de la lecture. Oui parce que deux heures, dans une salle, à regarder les murs ou le plafond … C’EST LONG !!!
– Prendre une bouteille d’eau et un encas pour la sortie du laboratoire (en cas de méga soif / fringale)

Et si le diabète gestationnel est détecté ?
Pas de panique ! Il existe des solutions ! Mais la vigilance constante est de rigueur. La femme enceinte pourra notamment s’atteler à une auto-surveillance glycémique, un régime hypoglucidique, un fractionnement de ses repas… Oui, c’est casse-pied… Mais, on le répètera jamais assez : C’EST POUR LA BONNE CAUSE !

peche canard

Mes fesses à la kermesse – 2015

J’étais, jusqu’il y a peu, encore vierge de kermesse côté « maman »… Oui, quelques années en arrière, à 10h, je prenais tranquillement une pause cigarette autour d’un café. Oui enfin ça c’était « avant » ! En 2015, à 10h, ce jour de kermesse, je me retrouve au stand de la pêche au canard accompagnant mon Titi, s’initiant à cette grande activité. Quelques secondes plus tard, et malgré mes efforts pour lui expliquer le concept, Titi ne lache rien, il a un canard dans une main et l’épuisette dans l’autre.

Titi, mon chéri, arrête de donner des coups d’épuisette à tes copains, tu vois bien que les mamans ne sont pas très contentes… Excusez-le mesdames, il n’a pas bien pigé le concept mon p’ti… *sourire désolé* & *rires de Titi*

Bon j’dis pas, je comprends totalement les mamans et leur regard foudroyant, c’est que j’aurais du mal à concevoir qu’un p’ti donne des coups sur la tête blonde de mon fils … Mais d’un autre côté, je comprends un peu mon fils aussi … Mais pourquoi faire « simple » quand on peut faire « compliqué » ??? Il a bien compris qu’il fallait sortir les canards de l’eau, il utilise donc sa main pour les chopper ! En effet, c’est bien plus facile, où est donc la nécessité d’utiliser un outil ? D’ailleurs cette épuisette au final, elle sert à quoi au juste ??? Ne soyez pas de mauvaise foi, avouez-le, on ferait exactement pareil que lui !

Au bout de quelques minutes de jeu intenses (oui genre au moins 5 ou 6), Titi ne trouve plus aucun intérêt à attraper les canards. Il allonge donc ses bras dans l’eau, bloque la tournée des canards et agite les deux bras à la fois, rendant la pêche impossible et arrosant ainsi le plus de copains possible (et de mamans bien entendu) *éclats de rire de Titi*.

Oh Maaaaaaaaaaaaaaamaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan, il m’a mouillé !!! OUUUUUUUIIIIIINNNNN !!! *nouveau regard foudroyant*

Ah pardon !!! (Oui, enfin bon ça va, il t’a mouillé OK, mais ça sèche… arrête de chouiner !) *nouvel éclat de rire de Titi*.

Bon Titi, vu les regards fusilleurs on va quitter le stand … Maman te fera la pêche au canard à la maison.

En rentrant ce jour de kermesse, j’ai vérifié si notre responsabilité civile couvrait les actes de Titi …

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