Étiquette : grossesse deuxieme trimestre

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Sage-femme, un rôle capital !

Impossible pour moi de parler de la grossesse et de son déroulement sans évoquer le rôle particulier que tient une sage-femme dans cet important épisode de vie !

D’ailleurs, UNE sage-femme ? Non, pas toujours ! Le terme de sage-femme désigne une personne sachant sur la femme, il peut être remplacé par maïeuticien (terme savant et rare) ou encore accoucheur. On peut donc parler d’un ou une sage-femme (on recense aujourd’hui un peu plus de 1% des sages-femmes de sexe masculin).

Leur métier ? Suivre la femme enceinte dès le premier trimestre, et ce, tout au long de la grossesse et un peu après. Ils sont habilités à rédiger des ordonnances. Bien entendu, un ou une sage-femme est également présent(e) en salle d’accouchement mais il n’est pas dit que le ou la vôtre soit de garde le jour où bébé a décidé de pointer le bout de son nez… à moins d’avoir un accouchement programmé.

Pendant la grossesse, un suivi personnalisé est mis en place avec une préparation à la naissance « classique » ponctuées de séances d’informations sur la grossesse, la prévention de ses pathologies, l’accouchement et ses différentes postures à adopter, les exercices de respiration, la péridurale, l’allaitement, les suites de couches… Bref, un accompagnement vers l’accouchement mais aussi la parentalité, tout en permettant au papa de participer (et ça c’est une chouette idée) ! Il est également possible de participer à d’autres séances comme la relaxation, la sophrologie, le yoga, la piscine, …

La bonne nouvelle, c’est qu’ayant eu des grossesses rapprochées, je suis exempt de formation « classique » et peux donc entièrement me concentrer sur les activités beaucoup plus fun que les séances d’information et de respiration… A moi les ploufs, la détente, le yoga et l’haptonomie avec bébé ! Youpi !

Tiens donc, petite parenthèse… l’haptonomie c’est quoi ?
Une science d’interaction et des relations affectives humaines, et, dans ce cas précis, elle permet de rentrer en contact tactile avec son enfant, développer une tendre relation bien avant la naissance, et tout ça en invitant le papa à participer. Bien qu’inconsciemment la maman pratique l’haptonomie au quotidien en touchant son ventre, je trouve intéressant d’y impliquer le papa et mon premier p’ti gars. Cela nous permet donc d’instaurer dès maintenant une relation à deux, à trois ou à quatre, tout en préparant l’accouchement. Fermons la parenthèse ;-).

Après l’accouchement, le ou la sage-femme s’occupe de donner les premiers soins au nouveau-né et surveille la maman, puis, dans un deuxième temps, veille au suivi et au bon rétablissement de la maman (d’une importance capitale bien évidemment ;-)).

Vous l’aurez compris, au fil du temps et de l’importance de ces moments partagés, une relation particulière se noue avec le ou la sage-femme qui détient un rôle clé, capital, pourtant toujours peu reconnu et qui peine malheureusement à faire valoir ses droits…

Pour en savoir plus sur ce métier, je vous invite à consulter le site internet du conseil national de l’ordre des sages-femmes et les soutenir dans leurs requêtes largement justifiées : I <3 SF !

Echographie du deuxième trimestre : échographie morphologique

Pour célébrer la ligne franchie de la moitié de grossesse, mon praticien m’a envoyé chez un gynécologue spécialisé pour passer LA grosse échographie, celle du deuxième trimestre de grossesse dite « échographie morphologique » !

Pratiquée entre la 22ème et la 25ème semaine d’aménorrhée, cette échographie consiste à réaliser une étude morphologique complète du fœtus et vérifier son évolution. Autant vous dire qu’encore une fois, je n’en ai pas dormi de la nuit…

La salle d’attente de ce gynécologue est particulièrement bondée et là, pas de question de priorités, toutes les femmes sont dans le même état, logées à la même enseigne, attendant patiemment leur tour dans la salle d’attente et se levant alternativement faire une excursion au WC.

Alors on patiente, on tape du pied, on s’énerve, on se compare les bidous … 2 heures 30 plus tard, c’est enfin à nous ! Et débute ainsi l’incroyable pause dans le temps où on va découvrir notre enfant, en 3 et 4D s’il vous plait !

Bien entendu, pour visualiser tous ces différents éléments, le gynécologue tente différents angles de vue à travers mon ventre, exerçant diverses pressions pour jouer avec le bébé qui bouge et mieux le traquer. Pas toujours agréable, mais ça reste pour la bonne cause !

L’étude démarre par la tête, les éléments du visage, la colonne vertébrale, les membres (avec un décompte du nombre de doigts et orteils), le sexe, les organes pour finir par une étude du placenta, du cordon ombilical et du liquide amniotique. Bref, je vous la fait courte ! S’il reste facile de suivre les premières phases de cette étude, je remercie néanmoins la gentillesse du gynécologue qui explique pas à pas les éléments qu’il observe, nous permettant ainsi de suivre le fil de l’observation. Ce serait beaucoup moins sympa sans !

Que ce soit pour cette échographie morphologique ou celle de mon premier, je suis toujours autant surprise par les détails révélés par cette étude, en particulier ceux du visage de mon bébé et de sa colonne vertébrale… Tout comme l’intégralité du travail minutieux que mon corps réalise sans même que je m’en rende compte.

Tout va bien…. Pour le moment !

45 minutes plus tard et une vessie en moins, le goût amer de l’attente est pratiquement envolé, nous voilà rassurés, les clichés de notre bébé en main ! Oui, pour le moment tout va bien !

Diabète gestationnel – le test de la glycémie

Au cours de la grossesse, plus précisemment au cours du 2ème trimestre, il est fortement recommandé de faire un test d’hyperglycémie provoquée par voie orale (HGPO) pour dépister le diabète gestationnel chez la femme.

Mais qu’est-ce que le diabète gestationnel ?
C’est une maladie qui peut apparaitre pendant la grossesse et disparaitre après l’accouchement, une maladie dite transitoire, contrairement aux autres types de diabète.

Mais encore ?
En temps normal le pancréas produit de l’insuline afin de permettre au glucose de pénétrer dans les cellules de l’organisme et baisser ainsi le taux de glucose dans le sang. Le glucose est alors converti en réserve et en énergie. En cas de diabète gestationnel, l’insuline produite est insuffisante et donc le taux de glucose trop élevé… Il s’accumule et ne pénètre presque plus dans les cellules. Il est alors dangereux pour la mère mais également transmis au fœtus. Cette situation est alors dangereuse pour la mère comme pour le fœtus. Les risques liés au diabète gestationnel sont notamment le surpoids pour le bébé (macrosomie), un retard du développement in-utéro, une pré éclampsie pour la maman…

Concrètement, comment détecte-t-on le diabète gestationnel ?
Pendant le deuxième trimestre de grossesse, le praticien prescrit des tests en laboratoire à la femme enceinte. Ceux-ci consistent à la faire venir à jeun, lui faire une première prise de sang, lui faire boire 75 grammes de glucose dilués dans de l’eau, la faire attendre 1 heure, lui faire une nouvelle prise de sang, puis une autre heure pour une troisième prise de sang.
En clair, on provoque l’hyperglycémie puis mesure le taux de glucose dans le sang à travers les heures pour s’assurer que celui-ci diminue normalement.
Attention, les heures qui suivent l’absorption de ce « doux breuvage sucré carrément immonde » sont assez difficiles à gérer. Pour ma part, j’ai tourné de l’œil les deux fois (lors du test pour ma première grossesse et celui de cette semaine), avec des bouffées de chaleur suivies de sueurs froides (alors qu’il faisait 35 degrés en extérieur). J’ai d’ailleurs allègrement fait la sieste après ! Rappelons quand même que les 75 grammes de glucose purs que l’on nous donne à jeun, en un seul coup (bien qu’ils soient dilués dans de l’eau), ne sont même pas équivalent à 75g de sucre alimentaire (puisque le glucose est mélangé au saccharose dans le sucre alimentaire). Je n’ai pas réussi à trouver d’équivalence exacte mais vu les réactions de mon corps, je sais que les doses sont beaucoup BEAUCOUP plus élevées que ce que j’ai l’habitude d’absorber.

MES RECOMMANDATIONS POUR CE TEST :
– Aller chercher ses 75 grammes de glucose en pharmacie soi-même AVANT de se rendre en laboratoire… Et oui, le laboratoire ne le fournit pas ! Enceinte et à jeun, inutile de faire la queue au laboratoire pour aller la faire en pharmacie juste après !
– Prendre RDV au laboratoire pour le test AVANT de s’y rendre. En effet, ils sont tenus de nous garder sous surveillance pendant les 2 heures et donc nous dédier une pièce à cet effet.
– Se faire déposer au laboratoire et que l’on vienne vous chercher. Oui car même si on sort 2 heures après avoir provoqué l’hyperglycémie, on doit quand même s’attendre à ce que son corps réagisse de façon étrange à cette situation. La conduite est alors compromise !
– Prendre de la lecture. Oui parce que deux heures, dans une salle, à regarder les murs ou le plafond … C’EST LONG !!!
– Prendre une bouteille d’eau et un encas pour la sortie du laboratoire (en cas de méga soif / fringale)

Et si le diabète gestationnel est détecté ?
Pas de panique ! Il existe des solutions ! Mais la vigilance constante est de rigueur. La femme enceinte pourra notamment s’atteler à une auto-surveillance glycémique, un régime hypoglucidique, un fractionnement de ses repas… Oui, c’est casse-pied… Mais, on le répètera jamais assez : C’EST POUR LA BONNE CAUSE !

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