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La sortie de la maternité

Si la naissance de mon deuxième titi m’a comblée de bonheur, les trois jours passés à la maternité m’ont semblé une éternité, d’une part car on peut tout faire sauf s’y reposer et d’autre part car j’étais séparée de mon premier titi. Puis faut dire que dans la maternité dans laquelle j’étais, sur le point de migrer, l’état de ma chambre laissait à désirer… A l’aube du 3ème jour, je n’avais qu’une envie… celle de SORTIR !

Vous voulez sortir aujourd’hui ?

Ohhhhhhhhhhhh QUE OUIIIIIIIIIII !!!

Je me souviens avoir emballé mes affaires en quatrième vitesse, enfilé un pull sur le dos et préparé mon petit. Après quelques formalités administratives, j’étais enfin délivrée… ( note aux futures mamans d’un deuxième, ne comptez pas rentrer votre petit bout dans sa nacelle si vous avez déjà un siège auto dans la voiture, mais ça, c’est une autre affaire ! NDLR ).

En ce moment de grande libération, j’ai eu une grande pensée pour toi Kate ! ( Oui, je me suis dis qu’avec seulement un an d’écart, toi et moi on pouvait se tutoyer… ). Car si tu es souvent enviée, il y a bien un moment où tu m’as fait de la peine, c’est à la lecture des commentaires sur ta sortie de la maternité pour ton premier.
Certes, contrairement à toi, les coiffeurs et maquilleurs ne se sont pas déplacés et tel coco, on peut dire que le look, je l’avais ! Non, pour ma sortie, je n’étais pas étudiée et n’ai eu aucune critique à essuyer quant à mon choix de vêtements totalement dépareillés, sur mes cheveux vite attachés, ma mine défaite, ma démarche de canard boiteux ou de mon ventre de jeune accouchée ( qui, by the way, met 9 mois à grossir, laissez-lui le temps de dégonfler, non mais ! ).
Mais surtout, je n’ai pas eu à me lever 10 heures après mon accouchement, à saluer gracieusement la foule en délire en souriant, non pour moi pas de paparazzi, et, au final, c’est très bien ainsi !

Dessin bebe

La rencontre du deuxième titi

Après 9 mois d’un ventre partagé, il était grand temps que mon deuxième titi pointe le bout de son nez.

A ce moment là, mon bébé fait déjà entièrement partie de moi, de ma vie. Je le connais de part la communication établie dans mon ventre, mais des données m’échappent encore avant l’accouchement… Est-il en bonne santé ? A quoi ressemble-t-il ?

A sa venue, au premier contact, comme par magie, des sensations retrouvées et une connexion établie. Oui c’est bien mon bébé et j’en découvre les traits !

C’est toi qui me donnait tous ces coups de pieds ?

Oui je suis à nouveau maman !

Mon mari, pour sa part, m’a vu m’arrondir, a pu sentir les mouvements du bébé sous ma peau et lui parler quelques fois. En plus d’avoir la même découverte que moi, il intègre sa paternité à ce moment-là.

C’est donc toi dont ma femme me parle depuis des mois ?

Oui, il est devenu à nouveau papa !

Mais cette fois, une autre personne entre dans la danse… Mon premier Titi ! Du haut de ses 21 mois, difficile de savoir ce qu’il comprend d’un ventre qui s’arrondit et de l’arrivée d’un nouveau petit. Et cette rencontre-là, tant préparée, expliquée, espérée idéale que redoutée, s’apparente plutôt à :

C’est quoi ? Il bouge, il pleure, et … il est dans les bras de ma maman !!!

Oui, cette fois, mon petit bout devient grand frère, et c’est pas une mince affaire !

Mon deuxième titi, quant à lui, exprimera aussi un sentiment :

A boiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiire et viiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite

😉

T’arrêtes ou t’arrêtes pas ?

La question, vous me l’avez posée … face à l’inactivité récente du blog qui va de pair avec mon congé maternité. Or si les deux riment parfaitement bien ensemble, ils n’ont en commun que la sonorité. Oui, je suis bel et bien occupée, mais avec mes deux bébés ;-).

J’avoue que cette question, je me la suis posée … suite à certaines réactions essuyées sur des articles publiés.

Alors ? J’arrête ? Ou j’arrête PAS ?

Puis, un jour, j’ai lu ces quelques mots qui m’ont fait bien cogiter : « La liberté d’expression est la mère des libertés ».

C’est donc, après une longue concertation avec moi-même et une assemblée générale dans ma tête, que j’ai décidé de mettre fin à cette trève et de continuer à vous bassiner avec mes deux bébés.

On ne peut pas plaire à tout le monde, mais ça … je le savais !

Je vous souhaite à tous un bon weekend et vous dis, à très vite !

liberte expression mere libertes

Bonne année 2016 !

Un peu à la bourre (mais il parait qu’on a jusqu’au 31 pour la souhaiter), avec une connexion Internet retrouvée et une écriture ré-amorcée, je vous souhaite à tous une bonne année 2016, avec en priorité : la santé, l’amour et … tout plein de bébés 😉

bonne annee

A très vite sur memodemaman.com !

Le séjour à la maternité

Trois semaines après ce séjour, je pense avoir maintenant le recul nécessaire pour poser des mots sur ce séjour si particulier.

Oui, car bien loin d’un séjour aux Maldives, le séjour à la maternité commence dans le stress, la douleur et l’incertitude. Pour rappel on est là pour accoucher, pas pour se refaire une beauté… le début de ce séjour est donc, en soi, déjà compliqué !

Et c’est suite à l’arrivée d’un nouveau bébé que débute officiellement ce séjour. Je n’entrerai pas dans les détails d’un accouchement éprouvant, ni des douleurs persistantes, ni du nouveau rythme de bébé à intégrer, ni la chute et la hausse consécutives d’hormones… non, pendant le séjour à la maternité, il faut rapidement s’habituer, se découvrir et VEILLER !!! J’ôte de suite un doute… On est pas là pour se reposer !!!

accouchement

Je disais donc « VEILLER »… Oui, car pendant 3-4 jours, le mode « veille » est enclenché, il y a une série de tests effectués sur la maman et son bébé, le rappel des soins, du bain, des couches à changer et l’heure importe peu. L’horloge à la maternité est comme arrêtée, les nuits et les jours n’existent pas, on vient vous examiner et prendre la température à toute heure, avec, en prime, un avis différent par situation, par professionnel rencontré, ponctué de visite des étudiant(e)s sage-femme qui viennent apprendre leur futur métier…

C’est un séjour plein de doutes, de sensibilité, avec une certaine fatigue accumulée, au travers des tests passés avec plus ou moins de succès, les réveils impromptus de bébé, les nouveaux tests, les visites, les visiteurs et leurs remarques… (sinon ce serait beaucoup moins drôle !).

– Mon dieu, la tête que tu as !!! T’es blanche / t’es jaune / t’es crevée / …

– Tiens, j’ai pensé à toi, je t’ai ramené un petit quelque chose, je me suis dit que tu allais vouloir perdre du poids après ça… tiens, je t’ai ramené… des POMMES ! :-/

Plus tard ce jour (ou cette nuit), à 4h00, quand on aura réveillé pour la enième fois mon bébé, interrompant mes 2 heures de sommeil pourtant méritées, je n’aurai qu’une envie, celle de pleurer… ma pomme à la main pour me réconforter!!!

Conseils pour plus tard, après tout ce qu’une jeune accouchée vient d’endurer et vit à la maternité, le régime alimentaire imposé pendant des mois, ne PAS lui parler de sa sale tête, ne JAMAIS penser à sa place et lui ramener TOUT ce qui peut lui faire plaisir !!! Quant aux remarques, vraiment, autant les garder pour soi !!! A bon entendeur… ! 😉

Comment expliquer à mes enfants ?

En ce jour de deuil national, suite aux attentats du 13 novembre 2015 à Paris, je fais une petite trêve de mon récit de maman pour exprimer une grande interrogation…

Mes garçons ont, à ce jour, respectivement 21 mois et 13 jours. Ils ne comprennent pas les informations martelées par les média ni les images diffusées en boucle à la télévision. Comment vais-je, plus tard, leur relayer les horreurs qui viennent d’avoir lieu à Paris ? Comment leur faire comprendre que nos sourires puissent quitter nos visages pour laisser place à l’incompréhension et la peur ? Que notre devise de « liberté, égalité, fraternité » puisse être ébranlée ? Quels mots mettre sur les maux qui envahissent notre pays et notre monde ? Comment, simplement, leur expliquer que l’être humain puisse en arriver là ?

Mon seul souhait ? Que ces événements ne fassent plus partie de notre quotidien quand ils seront en âge de comprendre… et en parler au passé !

marianne deuil national

Il est arrivé ainsi … Mon deuxième petit !

Annoncé depuis quelques jours déjà, c’est au milieu de la nuit que sa venue m’est confirmée… A moi de tirer la sonnette d’alarme et réveiller mes deux premiers hommes pour « courir » l’accueillir.

En cette nuit (…de lune totalement quelconque by the way), nous voilà donc sur le départ pour la maternité. Son arrivée est imminente, il sera parmi nous cette nuit…

…OU PAS !!! En effet, c’est seulement plusieurs heures après la levée du jour, que mon fils a décidé de rejoindre notre nid.

Et ainsi, dès sa venue au monde, en quelques fractions de secondes seulement, il a bouleversé mon coeur, l’agrandissant comme il l’avait fait de mon ventre, bousculant à nouveau mes priorités, me délestant du superflu et de l’inutile…

C’est à travers cet incroyable voyage ponctué d’indescriptibles vagues de douleur, de chaleur, de douceur et de bonheur que mon deuxième petit a, à nouveau, chamboulé ma vie !

Bienvenue Titi <3 !!!

cigogne baby boy

grossesse et lune

La grossesse et la lune

Vous avez certainement entendu parler du fait que les phases lunaires avaient une influence sur la terre et même notre comportement. Outre la corrélation indéniable que l’on peut observer entre la lune et le niveau des eaux sur notre planète (notamment les marées), il paraitrait que les soirs de pleine lune, des phénomènes étranges se produisent.

En top 5 : une repousse plus rapide des cheveux et des poils, un pic de violence, d’insomnies, mais aussi une tendance à favoriser la sortie des loups-garous et l’accouchement des femmes enceintes… Laissons de côté de côté l’énigme (pourtant passionnante) sur les loups-garous pour nous concentrer sur notre sujet de prédilection du blog !

La grossesse et la lune… Quel rapport ?

Selon les croyances populaires le changement de phase de la lune influe sur le liquide amniotique qui entoure le bébé dans le ventre de sa maman, provocant donc un pic d’accouchement des femmes qui approchent du terme.

Aussi, ayant accouché un soir de lune noire pour mon premier petit, j’ai consulté le calendrier lunaire pour cette année 2015… et il s’avère que la prochaine pleine lune… bah c’est demain ! 0_0.

Vérifions donc la véracité de cette croyance… En attendant, pour emprunter une expression à Gad Elmaleh… « Je suis en suspense ! »

don cordon ombilical

Le don du cordon ombilical

Un article un peu plus sérieux aujourd’hui pour appuyer un acte pratiqué mais encore peu connu : le don du cordon ombilical… Enfin, plus exactement : le don de sang de cordon ombilical.

Je m’explique… Dans les instants qui suivent l’accouchement, une fois le cordon coupé, il est possible de prélever le sang présent dans le cordon ombilical et dans le placenta. Le prélèvement ne modifie en rien les gestes médicaux de l’accouchement, est totalement indolore et ne présente aucun risque ni pour le bébé, ni pour la maman… donc parfait pour les femmes qui ont la hantise de la piquouse comme moi 😉 ! De plus, le cordon et le placenta sont habituellement détruits peu après l’accouchement… Alors pourquoi hésiter ?

Pourquoi donner le sang de cordon ombilical ?

Ce sang est précieux car il contient des cellules souches semblables à celles présentes dans la moelle osseuse, capables de reconstituer un système sanguin. Il peut aider à guérir plus de 80 maladies, notamment des cancers du sang.

Ce don est anonyme, ne coute rien, est utile pour faire avancer les recherches et peut servir à sauver des vies. Il n’y a donc pas à hésiter !!!

Les maternités où donner sur Montpellier :
– CHU – Arnaud de Villeneuve
– Clinique Clémentville
– Polyclinique Saint-Roch

Pour plus d’informations, je vous invite à consulter la section du site de l’agence de biomédecine dédiée à ce sujet et vous renseigner sur les maternités du Réseau Français de Sang Placentaire proches de chez vous. Et n’oubliez pas de faire part de votre décision dès votre arrivée à la maternité ;-).

Et bon courage !!!

Plus la date de l’accouchement approche, plus la compassion des gens se fait sentir… Au cas où je l’aurais oublié, la majorité des personnes ressentent l’utilité de me rappeler que l’échéance est proche, mais aussi… que je vais en baver! Comme si, cet accouchement allait me transformer à jamais. Cela se traduit le plus communément lors des aurevoirs, par un grossissement des yeux de mon interlocuteur fixant mon ventre, un rictus apparent, un pincement des dents et ces quelques mots « … ET BON COURAGE » !

Pour varier de cette pratique récurrente, il y a aussi la méthode forte, la lourde… l’intrusion dont font preuve certaines femmes pour t’accaparer quelques temps à l’écart et, ni vu ni connu, te livrer les détails les plus intimes de leur accouchement.

Moi, j’en ai 3… 3 boucheries…, attends que je te raconte…

Une corrélation entre le nombre d’enfants et le manque de pudeur par rapport aux détails livrés ? Pas forcément… J’ai recensé quatre types de personnes :
– Les grandes diplômées de la grossesse (genre Grossesse +3) qui ont un parfait souvenir de toutes leurs propres anecdotes …
– Les femmes n’ayant eu qu’un enfant mais qui connaissent ABSOLUMENT TOUT des grossesses et des accouchements en général et… vont te le démontrer par A+B !
– Les femmes qui n’en ont pas eu mais racontent les boucheries qu’elles ont entendu chez les autres…
– Certains hommes (qui n’ont pas accouché je vous rassure) mais veulent absolument partager les détails de l’accouchement de leur moitié…

Pour cette grossesse-ci, j’arrive parfois à dissuader mes interlocuteurs en brandissant fièrement ma carte JOKER : mon diplôme Grossesse +1.

C’est mon deuxième enfant, non vraiment, j’ai déjà une petit idée de ce que je vais traverser, j’ai pas trop envie de connaitre TOUS les détails, … non VRAIMENT !!! MAIS VRAIMENT!!! POURQUOI TU VEUX PAS COMPRENDRE ???!!!

Malgré l’expression sur mon visage (que je crois pourtant assez prononcée), rien n’y fait, une fois lancés, rien n’arrive à décourager ces narrateurs qui semblent éprouver une grande fierté à se présenter comme des survivors ou des encyclopédies de grossesse. Mais pourquoi, mon dieu… POURQUOI ??? C’est exactement pour ça que je n’aime pas les films d’horreur… Plus j’ai d’information, plus ça me fait peur !

Au final je crois que je me contenterais dorénavant de la petite révérence lors des aurevoirs … A bon entendeur *Grossissement des yeux + rictus apparent + pincement des dents* « … ET A BIENTOT » 😉 !

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