Mois : septembre 2015

ventre grossesse

Il y a la première grossesse… et puis il y a les autres !

Je développe aujourd’hui une grande mélancolie en pensant à ma première grossesse. Certes, elle s’est révélée pleine de doutes, d’attentes, d’incertitudes et de réflexions en tant que future maman… Mais j’envie cette époque qui ne consistait ni plus ni moins qu’à me regarder le nombril (parfaite expression by the way) et préparer avec calme l’arrivée du divin enfant.

Oh bébé tu as bougé ? Doucement mon p’ti n’y vas pas trop fort, laisse la place à quelques organes STP…

On ne m’avait pas prévenu, mais la deuxième grossesse est tout autre… Mon nombril a laissé place à un autre protagoniste principal : Mon Titi, qui du haut de ses 19 mois, 90cm (et 14kg NDLR…), continue à rythmer ma vie de repas, de sorties, de grands tournois de foot avec un ballon d’anniversaire, de circulation aléatoire de voitures en plastiques au milieu du salon, de présence de garage au milieu de ma cuisine et quelques obstacles que je ne peux malheureusement plus distinguer (oui, mon ventre… mes pieds… vous vous rappelez ?). Au début, j’étais pleine d’espoir et ai rêvé une facilité grandissante à travers les mois pour donner les bains, les repas,… une trêve de nez qui coule, de réveils nocturnes, et j’en passe… Tout ceci en simple signe de support à la grossesse de sa mère, mais QUE NENNI !

En clair, pour cette deuxième grossesse, je dois entrevoir mon nombril entre 8h00 et 8h05 au passage de la crème quotidienne, et après 21h30 une fois mon Titi couché… Parfois, mon deuxième bébé sait se rappeler à mon bon souvenir en me filant « délicatement » quelques coups de pieds en journée.

Ouch, Aïe, mais doucement voyons !

Puis, la nuit, toute mon attention étant portée sur lui, mon deuxième bébé veille à bien me montrer que lui aussi est présent ! Autant vous dire qu’entre Titi et ma fatigue accumulée, cette grossesse passe à une vitesse grand V… et je manque de temps pour tout préparer.

Oui mais cette fois-ci j’ai de l’aide, et quelle aide ! Tel un papier calque, mon Titi reproduit chacun de mes mouvements et est volontaire pour m’aider… Nous pouvons donc étaler la crème à deux… (… ET… la disperser sur sa brosse à cheveux, en mettre un peu sur la chienne, plonger les chaussons dans les gouttes identifiées au sol, pour mieux les répandre sur le carrelage propre du salon… ) oui le Titi a une source d’idées inépuisable pour faire ses tests !

Dans tous les cas, moins stressée et anxieuse, je le suis aussi ! J’ai une bonne idée de ce qui m’attend et puis, sans contestation aucune, je suis maintenant certaine de pouvoir m’occuper d’un bébé et l’élever comme il faut. Et ça, ça n’a pas de prix !

Crédit photo : CMarionStudio

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Sage-femme, un rôle capital !

Impossible pour moi de parler de la grossesse et de son déroulement sans évoquer le rôle particulier que tient une sage-femme dans cet important épisode de vie !

D’ailleurs, UNE sage-femme ? Non, pas toujours ! Le terme de sage-femme désigne une personne sachant sur la femme, il peut être remplacé par maïeuticien (terme savant et rare) ou encore accoucheur. On peut donc parler d’un ou une sage-femme (on recense aujourd’hui un peu plus de 1% des sages-femmes de sexe masculin).

Leur métier ? Suivre la femme enceinte dès le premier trimestre, et ce, tout au long de la grossesse et un peu après. Ils sont habilités à rédiger des ordonnances. Bien entendu, un ou une sage-femme est également présent(e) en salle d’accouchement mais il n’est pas dit que le ou la vôtre soit de garde le jour où bébé a décidé de pointer le bout de son nez… à moins d’avoir un accouchement programmé.

Pendant la grossesse, un suivi personnalisé est mis en place avec une préparation à la naissance « classique » ponctuées de séances d’informations sur la grossesse, la prévention de ses pathologies, l’accouchement et ses différentes postures à adopter, les exercices de respiration, la péridurale, l’allaitement, les suites de couches… Bref, un accompagnement vers l’accouchement mais aussi la parentalité, tout en permettant au papa de participer (et ça c’est une chouette idée) ! Il est également possible de participer à d’autres séances comme la relaxation, la sophrologie, le yoga, la piscine, …

La bonne nouvelle, c’est qu’ayant eu des grossesses rapprochées, je suis exempt de formation « classique » et peux donc entièrement me concentrer sur les activités beaucoup plus fun que les séances d’information et de respiration… A moi les ploufs, la détente, le yoga et l’haptonomie avec bébé ! Youpi !

Tiens donc, petite parenthèse… l’haptonomie c’est quoi ?
Une science d’interaction et des relations affectives humaines, et, dans ce cas précis, elle permet de rentrer en contact tactile avec son enfant, développer une tendre relation bien avant la naissance, et tout ça en invitant le papa à participer. Bien qu’inconsciemment la maman pratique l’haptonomie au quotidien en touchant son ventre, je trouve intéressant d’y impliquer le papa et mon premier p’ti gars. Cela nous permet donc d’instaurer dès maintenant une relation à deux, à trois ou à quatre, tout en préparant l’accouchement. Fermons la parenthèse ;-).

Après l’accouchement, le ou la sage-femme s’occupe de donner les premiers soins au nouveau-né et surveille la maman, puis, dans un deuxième temps, veille au suivi et au bon rétablissement de la maman (d’une importance capitale bien évidemment ;-)).

Vous l’aurez compris, au fil du temps et de l’importance de ces moments partagés, une relation particulière se noue avec le ou la sage-femme qui détient un rôle clé, capital, pourtant toujours peu reconnu et qui peine malheureusement à faire valoir ses droits…

Pour en savoir plus sur ce métier, je vous invite à consulter le site internet du conseil national de l’ordre des sages-femmes et les soutenir dans leurs requêtes largement justifiées : I <3 SF !

Echographie du troisième trimestre

Mon gros bidon a quand même trouvé une place pour cette boule au ventre avant ce nouvel examen… On va encore pouvoir étudier plus précisément si bébé va bien.

Impossible cette fois de voir bébé en entier, il est comme moi… à l’étroit… profitant de chaque espace libre dans mon bidon pour continuer son évolution : La tête sur ma vessie, les fesses sur mon foie et les pieds dans mes côtes… Oui c’est bien ça, voilà pourquoi je me sens gênée à chacun de ses mouvements délicats…

Le gynécologue inspecte chaque partie de mon petit ange par section, découvrant des petits cheveux sur sa tête, étudiant son cœur, mesurant la taille de son fémur, associant une masse de mesures permettant d’estimer son poids à 2 kilos, déjà !

Pas de mauvaises surprises à envisager pour le moment, l’examen ne révèle pas de signe d’accouchement prématuré, l’arrivée du bébé est prévue à terme… Heu enfin… avec une date présumée d’accouchement (DPA) avancée de 7 jours… Décidemment cette DPA ne cessera d’évoluer ;-).

Voilà, on y est, cette échographie marque le dernier examen où il nous est possible de voir bébé avant de l’avoir dans nos bras.

Sa venue approche, la joie de préparer son arrivée grandit et le stress pour préparer ses affaires aussi ! Allez vite, il nous reste un petit mois et demi !

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Un enfant, une dent !

Non, je n’ai pas déserté sur une plage de sable chaud (bien que l’envie ne me manque pas), et je tiens à vous rassurer tout de suite, je n’ai pas non plus perdu deux dents… Mais ceci vous le découvrirez dans mon article car aujourd’hui c’est aussi la rentrée pour « Memo de Maman ». J’espère que tout le monde a passé de bonnes vacances et que le retour n’était pas trop difficile.

« Un enfant, une dent » ou autres variantes « une grossesse, une dent » ou encore « un bébé, une dent » : c’est le thème que j’ai choisi pour cette rentrée de septembre 2015… Expression vieille comme Hérode, je l’ai pourtant découverte il y a peu. Il parait même, qu’à l’époque, elle terrifiait les futures mamans annonçant qu’une grossesse était obligatoirement synonyme de la perte d’une dent. *Pensée particulière pour toutes ces femmes aux multiples grossesses enchainées à l’époque où la contraception n’était pas d’actualité ! :/ *

Après quelques recherches sur l’origine de cette expression, j’ai trouvé qu’on la justifiait par le manque de calcium entrainé par la grossesse et que souvent à l’époque, pour les pauvres futures mamans, une grossesse = une dent.

Après d’autres recherches (avec des sources un peu plus récentes), il s’avère effectivement que la grossesse entraine un déséquilibre hormonal ET bucco-dentaire important. Les nausées et les changements d’habitudes alimentaires y sont pour beaucoup. De plus, plus on avance dans la grossesse, plus le PH de la salive devient acide, favorisant ainsi les irritations, les gingivites et les caries… d’où l’importance d’avoir une hygiène dentaire irréprochable ! On sait tous par expérience qu’un mal de dent n’est jamais anodin sur le reste du corps et que les soins possibles lors de la grossesse sont limités. Le développement d’une carie, par exemple, peut être particulièrement néfaste car elle peut provoquer une infection libérant des bactéries dans le sang de la femme enceinte atteignant ainsi le fœtus.

Alors autant prévenir que guérir, d’autant plus que maintenant, nous avons la possibilité de le faire ! En effet, la grande nouveauté cette année par rapport aux soins proposés lors de ma grossesse de 2013, c’est cette campagne lancée par la sécurité sociale, proposant aux femmes enceintes de se rendre chez son dentiste à partir du 4ème mois de grossesse (et jusqu’à 12 jours après l’accouchement) pour vérifier si des soins et un suivi sont nécessaires. Ce RDV est d’ailleurs intégralement pris en charge (pas d’avance de frais). Si nécessaire, un détartrage sera effectué et de nouveaux soins planifiés. Alors plus d’excuses dorénavant, trois brossages journaliers et un suivi dentaire régulier pour prouver que ce dicton n’est plus d’actualité 😉

Pour en savoir plus, je vous invite à consulter la rubrique dédiée à ce sujet sur le site Ameli .

A très vite !

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