Catégorie : Grossesse

Il est arrivé ainsi … Mon deuxième petit !

Annoncé depuis quelques jours déjà, c’est au milieu de la nuit que sa venue m’est confirmée… A moi de tirer la sonnette d’alarme et réveiller mes deux premiers hommes pour « courir » l’accueillir.

En cette nuit (…de lune totalement quelconque by the way), nous voilà donc sur le départ pour la maternité. Son arrivée est imminente, il sera parmi nous cette nuit…

…OU PAS !!! En effet, c’est seulement plusieurs heures après la levée du jour, que mon fils a décidé de rejoindre notre nid.

Et ainsi, dès sa venue au monde, en quelques fractions de secondes seulement, il a bouleversé mon coeur, l’agrandissant comme il l’avait fait de mon ventre, bousculant à nouveau mes priorités, me délestant du superflu et de l’inutile…

C’est à travers cet incroyable voyage ponctué d’indescriptibles vagues de douleur, de chaleur, de douceur et de bonheur que mon deuxième petit a, à nouveau, chamboulé ma vie !

Bienvenue Titi <3 !!!

cigogne baby boy

don cordon ombilical

Le don du cordon ombilical

Un article un peu plus sérieux aujourd’hui pour appuyer un acte pratiqué mais encore peu connu : le don du cordon ombilical… Enfin, plus exactement : le don de sang de cordon ombilical.

Je m’explique… Dans les instants qui suivent l’accouchement, une fois le cordon coupé, il est possible de prélever le sang présent dans le cordon ombilical et dans le placenta. Le prélèvement ne modifie en rien les gestes médicaux de l’accouchement, est totalement indolore et ne présente aucun risque ni pour le bébé, ni pour la maman… donc parfait pour les femmes qui ont la hantise de la piquouse comme moi 😉 ! De plus, le cordon et le placenta sont habituellement détruits peu après l’accouchement… Alors pourquoi hésiter ?

Pourquoi donner le sang de cordon ombilical ?

Ce sang est précieux car il contient des cellules souches semblables à celles présentes dans la moelle osseuse, capables de reconstituer un système sanguin. Il peut aider à guérir plus de 80 maladies, notamment des cancers du sang.

Ce don est anonyme, ne coute rien, est utile pour faire avancer les recherches et peut servir à sauver des vies. Il n’y a donc pas à hésiter !!!

Les maternités où donner sur Montpellier :
– CHU – Arnaud de Villeneuve
– Clinique Clémentville
– Polyclinique Saint-Roch

Pour plus d’informations, je vous invite à consulter la section du site de l’agence de biomédecine dédiée à ce sujet et vous renseigner sur les maternités du Réseau Français de Sang Placentaire proches de chez vous. Et n’oubliez pas de faire part de votre décision dès votre arrivée à la maternité ;-).

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Sage-femme, un rôle capital !

Impossible pour moi de parler de la grossesse et de son déroulement sans évoquer le rôle particulier que tient une sage-femme dans cet important épisode de vie !

D’ailleurs, UNE sage-femme ? Non, pas toujours ! Le terme de sage-femme désigne une personne sachant sur la femme, il peut être remplacé par maïeuticien (terme savant et rare) ou encore accoucheur. On peut donc parler d’un ou une sage-femme (on recense aujourd’hui un peu plus de 1% des sages-femmes de sexe masculin).

Leur métier ? Suivre la femme enceinte dès le premier trimestre, et ce, tout au long de la grossesse et un peu après. Ils sont habilités à rédiger des ordonnances. Bien entendu, un ou une sage-femme est également présent(e) en salle d’accouchement mais il n’est pas dit que le ou la vôtre soit de garde le jour où bébé a décidé de pointer le bout de son nez… à moins d’avoir un accouchement programmé.

Pendant la grossesse, un suivi personnalisé est mis en place avec une préparation à la naissance « classique » ponctuées de séances d’informations sur la grossesse, la prévention de ses pathologies, l’accouchement et ses différentes postures à adopter, les exercices de respiration, la péridurale, l’allaitement, les suites de couches… Bref, un accompagnement vers l’accouchement mais aussi la parentalité, tout en permettant au papa de participer (et ça c’est une chouette idée) ! Il est également possible de participer à d’autres séances comme la relaxation, la sophrologie, le yoga, la piscine, …

La bonne nouvelle, c’est qu’ayant eu des grossesses rapprochées, je suis exempt de formation « classique » et peux donc entièrement me concentrer sur les activités beaucoup plus fun que les séances d’information et de respiration… A moi les ploufs, la détente, le yoga et l’haptonomie avec bébé ! Youpi !

Tiens donc, petite parenthèse… l’haptonomie c’est quoi ?
Une science d’interaction et des relations affectives humaines, et, dans ce cas précis, elle permet de rentrer en contact tactile avec son enfant, développer une tendre relation bien avant la naissance, et tout ça en invitant le papa à participer. Bien qu’inconsciemment la maman pratique l’haptonomie au quotidien en touchant son ventre, je trouve intéressant d’y impliquer le papa et mon premier p’ti gars. Cela nous permet donc d’instaurer dès maintenant une relation à deux, à trois ou à quatre, tout en préparant l’accouchement. Fermons la parenthèse ;-).

Après l’accouchement, le ou la sage-femme s’occupe de donner les premiers soins au nouveau-né et surveille la maman, puis, dans un deuxième temps, veille au suivi et au bon rétablissement de la maman (d’une importance capitale bien évidemment ;-)).

Vous l’aurez compris, au fil du temps et de l’importance de ces moments partagés, une relation particulière se noue avec le ou la sage-femme qui détient un rôle clé, capital, pourtant toujours peu reconnu et qui peine malheureusement à faire valoir ses droits…

Pour en savoir plus sur ce métier, je vous invite à consulter le site internet du conseil national de l’ordre des sages-femmes et les soutenir dans leurs requêtes largement justifiées : I <3 SF !

Echographie du troisième trimestre

Mon gros bidon a quand même trouvé une place pour cette boule au ventre avant ce nouvel examen… On va encore pouvoir étudier plus précisément si bébé va bien.

Impossible cette fois de voir bébé en entier, il est comme moi… à l’étroit… profitant de chaque espace libre dans mon bidon pour continuer son évolution : La tête sur ma vessie, les fesses sur mon foie et les pieds dans mes côtes… Oui c’est bien ça, voilà pourquoi je me sens gênée à chacun de ses mouvements délicats…

Le gynécologue inspecte chaque partie de mon petit ange par section, découvrant des petits cheveux sur sa tête, étudiant son cœur, mesurant la taille de son fémur, associant une masse de mesures permettant d’estimer son poids à 2 kilos, déjà !

Pas de mauvaises surprises à envisager pour le moment, l’examen ne révèle pas de signe d’accouchement prématuré, l’arrivée du bébé est prévue à terme… Heu enfin… avec une date présumée d’accouchement (DPA) avancée de 7 jours… Décidemment cette DPA ne cessera d’évoluer ;-).

Voilà, on y est, cette échographie marque le dernier examen où il nous est possible de voir bébé avant de l’avoir dans nos bras.

Sa venue approche, la joie de préparer son arrivée grandit et le stress pour préparer ses affaires aussi ! Allez vite, il nous reste un petit mois et demi !

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Un enfant, une dent !

Non, je n’ai pas déserté sur une plage de sable chaud (bien que l’envie ne me manque pas), et je tiens à vous rassurer tout de suite, je n’ai pas non plus perdu deux dents… Mais ceci vous le découvrirez dans mon article car aujourd’hui c’est aussi la rentrée pour « Memo de Maman ». J’espère que tout le monde a passé de bonnes vacances et que le retour n’était pas trop difficile.

« Un enfant, une dent » ou autres variantes « une grossesse, une dent » ou encore « un bébé, une dent » : c’est le thème que j’ai choisi pour cette rentrée de septembre 2015… Expression vieille comme Hérode, je l’ai pourtant découverte il y a peu. Il parait même, qu’à l’époque, elle terrifiait les futures mamans annonçant qu’une grossesse était obligatoirement synonyme de la perte d’une dent. *Pensée particulière pour toutes ces femmes aux multiples grossesses enchainées à l’époque où la contraception n’était pas d’actualité ! :/ *

Après quelques recherches sur l’origine de cette expression, j’ai trouvé qu’on la justifiait par le manque de calcium entrainé par la grossesse et que souvent à l’époque, pour les pauvres futures mamans, une grossesse = une dent.

Après d’autres recherches (avec des sources un peu plus récentes), il s’avère effectivement que la grossesse entraine un déséquilibre hormonal ET bucco-dentaire important. Les nausées et les changements d’habitudes alimentaires y sont pour beaucoup. De plus, plus on avance dans la grossesse, plus le PH de la salive devient acide, favorisant ainsi les irritations, les gingivites et les caries… d’où l’importance d’avoir une hygiène dentaire irréprochable ! On sait tous par expérience qu’un mal de dent n’est jamais anodin sur le reste du corps et que les soins possibles lors de la grossesse sont limités. Le développement d’une carie, par exemple, peut être particulièrement néfaste car elle peut provoquer une infection libérant des bactéries dans le sang de la femme enceinte atteignant ainsi le fœtus.

Alors autant prévenir que guérir, d’autant plus que maintenant, nous avons la possibilité de le faire ! En effet, la grande nouveauté cette année par rapport aux soins proposés lors de ma grossesse de 2013, c’est cette campagne lancée par la sécurité sociale, proposant aux femmes enceintes de se rendre chez son dentiste à partir du 4ème mois de grossesse (et jusqu’à 12 jours après l’accouchement) pour vérifier si des soins et un suivi sont nécessaires. Ce RDV est d’ailleurs intégralement pris en charge (pas d’avance de frais). Si nécessaire, un détartrage sera effectué et de nouveaux soins planifiés. Alors plus d’excuses dorénavant, trois brossages journaliers et un suivi dentaire régulier pour prouver que ce dicton n’est plus d’actualité 😉

Pour en savoir plus, je vous invite à consulter la rubrique dédiée à ce sujet sur le site Ameli .

A très vite !

chaleur et grossesse

Grossesse et canicule : les conseils !

En cette période de grosse chaleur, ponctuée parfois d’alerte canicule, je me dois de faire un article sur les recommandations pour les femmes qui partagent ma peine… car si la chaleur est pénible à vivre pour la plupart d’entre nous, elle est encore plus difficile à supporter dans un état de grossesse, croyez-moi !

Au moment de rédiger cette histoire, j’ai une pensée pour le sketch de Florence Foresti qui conte grossesses et accouchements comme des batailles vécues…

La grossesse de mon deuxième, je m’en souviens bien, c’était en 2015, l’été de la canicule !

Oui, aujourd’hui, j’ai l’impression de vivre une bataille, mes seuls buts étant d’identifier toutes sources d’eau et d’air (pas forcément frais d’ailleurs). Je me contente de peu.

Car non, pour répondre à une question récurrente, je ne dors plus … Mon activité première consiste à m’hydrater et me rafraîchir le plus possible, tout contenant avec de l’eau est un bijou, un trésor (spray, bouteille, bassine, baignoire, piscine, …). Je développe une adoration pour l’eau et je fais des stocks !

En état de grossesse, la femme a déjà naturellement le sentiment que son corps ne lui appartient plus et se développe de façon étrange. C’est sans compter sur la canicule pour accentuer le phénomène en développant notamment anormalement un trio gagnant déprimant : chevilles-pieds-orteils.

D’ailleurs, à la découverte de knackis à la place de mes orteils, j’ai sagement décidé de retirer mes bagues aux doigts, perdant ainsi un peu plus de mon identité… Mais j’ai décidé de gérer la situation avec dignité !

Aussi, pour faire face aux grosses chaleurs, voici mes conseils pour les femmes enceintes :
– DE l’EAU, DE L’EAU, DE L’EAU, en BOIRE, en JETER, s’y PLONGER, bref, rester à proximité de source d’eau
– Continuer de s’alimenter, en privilégiant les légumes et les fruits
– Pour les chanceuses, brancher la clim, pour les autres, le ventilo
– Opter pour des vêtements amples et fluides en coton, lin ou soie pour les veinardes
– Porter des chaussures ouvertes type tongs
– Surélever ses jambes dès que possible
– Eviter si possible les sorties entre 11 et 19h
– Profiter de la pièce la plus fraîche pour tenter de fermer les yeux, un peu !

Quant aux messieurs accompagnant ces dames, qui rappelons-le, donnent de LEUR CORPS pour porter VOTRE futur enfant… l’attention, la présence et la compassion restent de rigueur. Aussi, même si c’est tentant, nous vous serons reconnaissantes de ne jamais vous moquer. 😉
Par avance, MERCI !!!

Crédit photo : drolesdemum.com par Marie Crayon

Echographie du deuxième trimestre : échographie morphologique

Pour célébrer la ligne franchie de la moitié de grossesse, mon praticien m’a envoyé chez un gynécologue spécialisé pour passer LA grosse échographie, celle du deuxième trimestre de grossesse dite « échographie morphologique » !

Pratiquée entre la 22ème et la 25ème semaine d’aménorrhée, cette échographie consiste à réaliser une étude morphologique complète du fœtus et vérifier son évolution. Autant vous dire qu’encore une fois, je n’en ai pas dormi de la nuit…

La salle d’attente de ce gynécologue est particulièrement bondée et là, pas de question de priorités, toutes les femmes sont dans le même état, logées à la même enseigne, attendant patiemment leur tour dans la salle d’attente et se levant alternativement faire une excursion au WC.

Alors on patiente, on tape du pied, on s’énerve, on se compare les bidous … 2 heures 30 plus tard, c’est enfin à nous ! Et débute ainsi l’incroyable pause dans le temps où on va découvrir notre enfant, en 3 et 4D s’il vous plait !

Bien entendu, pour visualiser tous ces différents éléments, le gynécologue tente différents angles de vue à travers mon ventre, exerçant diverses pressions pour jouer avec le bébé qui bouge et mieux le traquer. Pas toujours agréable, mais ça reste pour la bonne cause !

L’étude démarre par la tête, les éléments du visage, la colonne vertébrale, les membres (avec un décompte du nombre de doigts et orteils), le sexe, les organes pour finir par une étude du placenta, du cordon ombilical et du liquide amniotique. Bref, je vous la fait courte ! S’il reste facile de suivre les premières phases de cette étude, je remercie néanmoins la gentillesse du gynécologue qui explique pas à pas les éléments qu’il observe, nous permettant ainsi de suivre le fil de l’observation. Ce serait beaucoup moins sympa sans !

Que ce soit pour cette échographie morphologique ou celle de mon premier, je suis toujours autant surprise par les détails révélés par cette étude, en particulier ceux du visage de mon bébé et de sa colonne vertébrale… Tout comme l’intégralité du travail minutieux que mon corps réalise sans même que je m’en rende compte.

Tout va bien…. Pour le moment !

45 minutes plus tard et une vessie en moins, le goût amer de l’attente est pratiquement envolé, nous voilà rassurés, les clichés de notre bébé en main ! Oui, pour le moment tout va bien !

Diabète gestationnel – le test de la glycémie

Au cours de la grossesse, plus précisemment au cours du 2ème trimestre, il est fortement recommandé de faire un test d’hyperglycémie provoquée par voie orale (HGPO) pour dépister le diabète gestationnel chez la femme.

Mais qu’est-ce que le diabète gestationnel ?
C’est une maladie qui peut apparaitre pendant la grossesse et disparaitre après l’accouchement, une maladie dite transitoire, contrairement aux autres types de diabète.

Mais encore ?
En temps normal le pancréas produit de l’insuline afin de permettre au glucose de pénétrer dans les cellules de l’organisme et baisser ainsi le taux de glucose dans le sang. Le glucose est alors converti en réserve et en énergie. En cas de diabète gestationnel, l’insuline produite est insuffisante et donc le taux de glucose trop élevé… Il s’accumule et ne pénètre presque plus dans les cellules. Il est alors dangereux pour la mère mais également transmis au fœtus. Cette situation est alors dangereuse pour la mère comme pour le fœtus. Les risques liés au diabète gestationnel sont notamment le surpoids pour le bébé (macrosomie), un retard du développement in-utéro, une pré éclampsie pour la maman…

Concrètement, comment détecte-t-on le diabète gestationnel ?
Pendant le deuxième trimestre de grossesse, le praticien prescrit des tests en laboratoire à la femme enceinte. Ceux-ci consistent à la faire venir à jeun, lui faire une première prise de sang, lui faire boire 75 grammes de glucose dilués dans de l’eau, la faire attendre 1 heure, lui faire une nouvelle prise de sang, puis une autre heure pour une troisième prise de sang.
En clair, on provoque l’hyperglycémie puis mesure le taux de glucose dans le sang à travers les heures pour s’assurer que celui-ci diminue normalement.
Attention, les heures qui suivent l’absorption de ce « doux breuvage sucré carrément immonde » sont assez difficiles à gérer. Pour ma part, j’ai tourné de l’œil les deux fois (lors du test pour ma première grossesse et celui de cette semaine), avec des bouffées de chaleur suivies de sueurs froides (alors qu’il faisait 35 degrés en extérieur). J’ai d’ailleurs allègrement fait la sieste après ! Rappelons quand même que les 75 grammes de glucose purs que l’on nous donne à jeun, en un seul coup (bien qu’ils soient dilués dans de l’eau), ne sont même pas équivalent à 75g de sucre alimentaire (puisque le glucose est mélangé au saccharose dans le sucre alimentaire). Je n’ai pas réussi à trouver d’équivalence exacte mais vu les réactions de mon corps, je sais que les doses sont beaucoup BEAUCOUP plus élevées que ce que j’ai l’habitude d’absorber.

MES RECOMMANDATIONS POUR CE TEST :
– Aller chercher ses 75 grammes de glucose en pharmacie soi-même AVANT de se rendre en laboratoire… Et oui, le laboratoire ne le fournit pas ! Enceinte et à jeun, inutile de faire la queue au laboratoire pour aller la faire en pharmacie juste après !
– Prendre RDV au laboratoire pour le test AVANT de s’y rendre. En effet, ils sont tenus de nous garder sous surveillance pendant les 2 heures et donc nous dédier une pièce à cet effet.
– Se faire déposer au laboratoire et que l’on vienne vous chercher. Oui car même si on sort 2 heures après avoir provoqué l’hyperglycémie, on doit quand même s’attendre à ce que son corps réagisse de façon étrange à cette situation. La conduite est alors compromise !
– Prendre de la lecture. Oui parce que deux heures, dans une salle, à regarder les murs ou le plafond … C’EST LONG !!!
– Prendre une bouteille d’eau et un encas pour la sortie du laboratoire (en cas de méga soif / fringale)

Et si le diabète gestationnel est détecté ?
Pas de panique ! Il existe des solutions ! Mais la vigilance constante est de rigueur. La femme enceinte pourra notamment s’atteler à une auto-surveillance glycémique, un régime hypoglucidique, un fractionnement de ses repas… Oui, c’est casse-pied… Mais, on le répètera jamais assez : C’EST POUR LA BONNE CAUSE !

Résultats du laboratoire – clarté nucale

Non, non, je n’ai pas oublié mon cher petit blog, mais comme chacun, j’ai profité des vacances jours fériés du mois de mai en attendant patiemment les résultats de mes tests pour déceler la trisomie ou autre anomalie chez mon fœtus (association de la mesure de la clarté nucale et de la prise de sang).

Lors de la visite chez le gynécologue ou lors de la prise de sang au labo, entre les 12 signatures qu’on me demande d’apposer pour autoriser les praticiens à faire les tests nécessaires, on me glisse rapidement que les résultats ne me seront pas communiqués, que seul le gynécologue sera apte à me les donner.
Alors sur le coup, ça ne me choque pas, ou peu, quoi que l’attente reste longue et que mon gynécologue a pour seule réponse :

Ne vous inquiétez pas, pas de nouvelles, bonne nouvelle. Je ne contacte que les mamans à risque.

Mais encore ? Après 3 semaines d’attente assurées, au bout de combien de temps dois-je estimer que c’est une bonne nouvelle ???

C’était sans compter le courrier reçu un matin, de mon cher laboratoire… Allez, je vous épargne, je vous la fais courte !

Madame,
Nous avons traité vos analyses.
Comme vous le savez, nous ne sommes pas autorisés à vous communiquer vos résultats mais votre gynécologue les a.
Aussi, nous vous remercions de nous renvoyer les informations suivantes :
– Résultats de votre amniocentèse (si elle a eu lieu)
– Poids et taille du bébé à l’accouchement
– Etat de santé du bébé …
Cordialement, blablabla

Comme si je n’étais pas assez inquiète comme cela ! Ni une, ni deux, je me rue sur mon téléphone pour joindre le cabinet de mon gynécologue (effectif réduit, viaduc du mois de mai pour rappel), et après 20 minutes avec la musique d’accueil en repeat, demande à la secrétaire d’obtenir mes résultats…

Attendez madame, je vais voir ça… 1 chance sur … 9700 . Autant dire que vous ne faites pas partie des femmes à risque pour cette grossesse. Le risque est présent à partir d’une chance sur 250.

OUFFFFFFFFFF! Je respire à nouveau!!!

Bon par contre… peut-on expliquer à ce cher laboratoire qu’il y a des manières plus subtiles d’indiquer que nos résultats sont disponibles et que leurs statistiques est le cadet de nos soucis ? Par ailleurs, si je peux me permettre une suggestion… Pourrait-on nous envoyer ce formulaire dans 6 mois? D’une part, on aura beaucoup moins d’incertitudes, et d’autres part, on sera dotés de réponses à leurs questions !!! Car dans 6 mois, je doute me rappeler qu’il faut que je leur renvoie des informations… Car, comment dire, je risque d’être un peu occupée. 😉

Clarté nucale – C’est quoi ? Pourquoi cette mesure ?

Comme évoqué dans le précédent article, après l’échographie du premier trimestre, vient l’examen de la clarté nucale du fœtus relevée. Attention, cet article est un peu plus sérieux, car si une grossesse est majoritairement remplie de bonheur, elle traine son lot de doutes, de peurs … et non, nous n’habitons toujours pas dans le monde des bisounours !

Lors de l’échographie du premier trimestre, mon gynécologue a relevé la clarté nucale (lame liquidienne entre la peau et le rachis présent chez un fœtus lors du 1er trimestre de grossesse). Sur l’image, elle apparait comme un espace vide car elle ne renvoie pas d’ultrasons. La clarté nucale doit impérativement être mesurée entre la 11ème et la 14ème semaine aménorrhée car au-delà, elle disparait. On la considère comme anormale si elle dépasse 3mm à ce stade.

Que permet–elle de détecter ?

Des anomalies congénitales, principalement la trisomie 21, mais aussi des malformations cardiaques, le nanisme, etc… Elle peut également être sans cause, c’est pour cela que l’association de cette donnée avec la prise de sang est importante. A titre d’exemple, la mesure de cette clarté nucale seule permet de détecter 75% des cas de trisomie 21, couplée à une prise de sang, elle peut détecter jusqu’à 90% des cas. Il est donc important de réaliser cet examen avec sérieux et en respecter les dates.

Les résultats de l’examen sont adressés uniquement au praticien qui demande l’examen. Ils détermineront une estimation du risque de trisomie 21. Si le risque est supérieur à 1/250, la grossesse est considérée comme « à risque » et une étude des chromosomes du fœtus est proposée. Elle est généralement réalisée à travers une amniocentèse (prélèvement de liquide amniotique pour compter les chromosomes fœtaux) ou une biopsie du trophoblaste (prélèvement dans l’utérus d’un échantillon de tissu placentaire en vue d’analyser le génotype du foetus).

Avec mon lot de doutes et ces données en tête, me voici donc de retour dans mon laboratoire pour une énième prise de sang …

– Quand pourrai-je avoir les résultats ?
– Oulà ! D’habitude ça prend 10 jours mais là, en mai, avec les jours fériés et le pont… comptez au moins 3 semaines
– :- /

Pfff ! Donc patience, il faut encore et encore attendre… Après tout on dit bien « attendre un enfant », ce terme ne peut être plus juste pour cet état, il fait partie intégrante de ces 9 mois de grossesse !

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