Mois : avril 2015

Congé maternité : le calcul !

Maintenant que mon gynéco m’a communiqué une date prévue d’accouchement (DPA), je peux estimer les dates de mon congé maternité. Oui car à moins d’avoir une cape, un don d’ubiquité ou de s’appeler Rachida Dati, il va falloir délimiter les périodes de pause accordées à la future maman pour se reposer avant l’accouchement, récupérer post-accouchement et bien entendu s’occuper du bébé.

J’ai un sérieux doute sur l’emploi du mot « congé » pour cette période. Principalement synonyme de « vacances », rappelons que le congé maternité n’est en rien une période où on pourra se tourner les pouces et se prélasser, contrairement à ce que beaucoup de gens pensent. Par exemple, on emploie peu le terme « congé » dans le cadre d’un arrêt maladie, et bien que la grossesse ne soit pas une maladie en soit c’est bien un état particulier où le repos de la maman et un arrêt sont nécessaires pour accueillir comme il se doit ce petit être dans ce nouveau monde. En anglais par exemple, on parle de « maternity leave », à traduire « départ maternité »…

Le congé maternité varie en fonction des pays. L’organisation internationale du travail recommande 14 semaines de congé maternité. Si il est inéxistant aux Etats Unis, il est de 14 semaines en Allemagne, de 22 à 24 semaines en Pologne, de 5 mois en Italie, allant même jusqu’à 58 semaines en Bulgarie !

En France pour une employée, à l’heure actuelle, il est majoritairement de 16 semaines mais varie en fonction du nombre d’enfants à charge, nés viables ou à naître. Ci-dessous, le calcul en fonction des différents cas.

Si on a pas encore d’enfant, un enfant à charge ou né viable, et qu’on attend un enfant :16 semaines de congé maternité (6 semaines avant la DPA et 10 semaines après la DPA).
Si on a au moins deux enfants à charge ou nés viables et qu’on attend un enfant : 26 semaines de congé maternité (8 semaines avant la DPA et 18 semaines après la DPA).
Si on attend des jumeaux : 34 semaines de congé maternité (12 semaines avant la DPA et 22 semaines après la DPA)
Si on attend des triplés ou plus : 46 semaines de congé maternité, 24 semaines avant la DPA et 22 semaines après la DPA.

Attention, si vous accouchez avant, ou après la DPA, pendant la période prévue de congé maternité, cela ne changera en rien les dates de congé maternité.

Par ailleurs, on peut demander dans certains cas de modifier légèrement son congé. Si une grossesse se déroule bien, la femme peut demander de reporter son congé maternité de 3 semaines maximum (avec accord l’accord du médecin) et ainsi de bénéficier de 3 semaines supplémentaires en congé postnatal. En cas d’arrêt de travail pendant la période de report, le congé maternité débute le premier jour de l’arrêt de travail, peut importe qu’il soit lié à la grossesse ou pas.
Autres cas, si on a déjà deux enfants à charge et un à naître on peut demander à avancer le congé maternité de deux semaines maximum. Si on attend des jumeaux, on peut demander à l’avancer de 4 semaines maximum. Pour les deux cas évoqués, la durée du congé postnatal sera réduite d’autant.
En cas de pathologie de grossesse, 2 semaines supplémentaires peuvent être accordées en congé pré-natal sans écourter le congé postnatal pour autant.

Si un accouchement prématuré survient avant le début du congé maternité, une indemnisation est prévue à partir de la date d’accouchement jusqu’au congé maternité. Les dates de congé ne sont en rien changées.

Pour plus d’informations, je vous invite à vous référer à la page dédiée du site internet Ameli.

Maintenant que vous avez toutes les données (DPA et durée de congé selon les différents cas), il suffit de sortir son planning, entourer sa DPA et compter les semaines avant et après… Attention, si la DPA est un mercredi, il va falloir calculer à partir du mercredi, et non… ce ne sont pas des semaines entières mais bien des semaines de 7 jours… A vos calculettes, partez !!!

Astuces pour atténuer les nausées

Pas toujours facile de se sentir enceinte pendant le premier trimestre de grossesse… Le bébé est encore trop petit pour que je le sente bouger et je ne suis pas encore encombrée au point d’y penser sans arrêt. Oui je suis ballonnée mais pas trop, cernée mais encore concentrée, mon ventre se dessine un peu plus rapidement et mon décolleté a tendance à devenir de plus en plus généreux. Rien qui ne puisse laisser deviner mon état à une tierce personne, à moins d’être expert en la matière… Je peux très bien avoir pris un ou deux kilos, ça aurait le même effet sur mon corps.

J’ai donc réussi à camoufler ma grossesse pour l’instant et vu que les gens ne me voient pas encore comme une femme enceinte, je ne l’ai pas encore bien imprégné. Enfin ça, c’est sans compter sur les nausées qui savent se rappeler à mon bon souvenir dès le matin ou qui mettent un frein à mon élan en journée. Oui, il faut que je lève le pied par rapport à ce que j’ai l’habitude de faire en temps normal.

HEY MAMAN, TOC TOC, tu te souviens que je suis là ?

Voici le message que je reçois à chaque fois qu’elles apparaissent. Bien que contraignantes, elles permettent aussi de me rassurer quant à la présence de ce bébé. Notons bien cela, car c’est le seul point positif que je leur attribue !

Avec l’aide de mon docteur, j’ai testé plusieurs remèdes pour les vaincre … homéopathie ou médicaments prescrits par ce dernier, rien n’y fait ! J’ai donc noté moi-même quelques tactiques qui me permettent naturellement de mieux les gérer, tenter de les atténuer, et y arriver… ou pas ! Bref en voici quelques unes :

1) Prendre le temps, le matin.
Oui car à chaque fois que je me presse, j’y loupe pas. C’est vrai que je n’ai pas toujours le choix mais elles sont toujours plus fortes que moi et prennent le dessus quoi qu’il en soit. Donc je me lève doucement et prend le temps nécessaire pour faire ce qui doit être fait, après tout avoir 10 ou 15 minutes de retard n’est pas un drame en soit.

2) Respirer
Tant que faire ce peut, dès qu’elles apparaissent, j’ouvre en grand les portes, les fenêtres, ce qu’il me faut avant tout c’est de l’air.

3) Chewing gum menthe ultra fraîche
Sponsorisée « Holywood chewing gum menthe glaciale », j’en dégaine un dès que les nausées se font sentir ou après en avoir eu. Une grande vague de fraîcheur suivie d’un petit boost qui me permettent de retrouver mes esprits plus rapidement. Ils accompagnent tous mes trajets en voiture. J’ai une boîte dans ma voiture, une boîte dans mon sac, une autre dans ma cuisine et une sur ma table de chevet !

4) La sieste, souvent !
Non, maman ne fait pas QUE dormir… mais les journées ponctuées de petites siestes sont plus faciles à passer et la fatigue augmente les nausées de façon significative… donc pas de culpabilité, je dors dès que j’en ressens le besoin.

5) Manger oui, mais se coucher bien après …
Je prends une collation à 10h et à 16h et essaie de prendre mes repas de midi et du soir dès que j’ai faim. Par contre, je me couche au minimum une heure après pour éviter que le ventre ne me tiraille.

Voilà pour mes astuces pour passer mes nausées. J’espère qu’elles vous seront utiles autant qu’à moi car pour ma part, ayant été malade jusqu’au 8 ème mois lors de ma première grossesse, je sais que je vais devoir jongler avec elles et m’y habituer ! Bon courage à toutes, c’est pour la bonne cause il parait ;-).

Echographie de contrôle

Depuis que je sais que je suis enceinte, ma tête est pleine d’incertitudes… « Est-ce que bébé va bien ? Peut-on se projeter avec confiance ? Est-il bien placé ? Son cœur bat-il correctement ? Pas d’anomalie particulière ? A quelle date doit-on prévoir son arrivée ? Quel sera le sexe du bébé… Sa chambre sera-t-elle prête d’ici là ? » Seule l’échographie pourra nous révéler les premières réponses…

Bien avant l’échographie obligatoire du premier trimestre, mon gynécologue m’a convié à un premier rendez-vous pour « contrôler et dater ». J’en ai pratiquement pas dormi de la nuit, comme si je me préparais à passer un examen (d’ailleurs techniquement oui … Un rapport ???).

Au moment de l’écho je flippe encore un peu… alors heu… oui y a un rond… dans ce rond … ah oui y a un petit quoi ? un petit vers ? Ah d’accord… C’est mon… heu… fœtus ? Et puis très distinctivement j’aperçois un point clignoter très régulièrement. Oui ça y est, ça je sais ce que c’est, il bat, c’est son cœur ! <3.

– Je crois que j’ai vu son cœur ! dis-je fièrement à mon gynécologue
– Exact, maintenant on va l’écouter…
– « POUM POUM, POUM POUM, POUM POUM, POUM POUM » (dans un bruit d’aspiration).

Mon corps se relâche enfin. Pour l’intant tout va bien « poum poum, poum poum, poum poum »!

L’examen terminé me voilà rassurée, nous avons passé la première étape, la date de conception ainsi que la date d’accouchement prévu et le prochain RDV sont sur mon calepin et quelques doux battements résonnent dans ma tête !

On pourra me parler de tout ce jour là, une seule chose fera vivre ce sourire intérieur, un fond sonore particulier : POUM POUM, POUM POUM, POUM POUM !

Nausées : quand la musique est bonne… ou pas!

Après avoir reçu un coup d’ongle involontaire de la part de mon fils directement dans l’œil, me voici sur le banc des plaignants chez le docteur à attendre patiemment que mon tour arrive pour une consultation. Comme « bruit de fond », le docteur met la musique très forte, nous évitant de prendre part à la discussion qui a lieu dans son cabinet… Petite précision, le banc chez mon docteur est fait de fer, quelques chaises inconfortables reliées entre elles.

Et là, c’est le drame ! Bien que fan de Jean-Jacques Goldman, la radio se met à passer son tube des années 80 « quand la musique est bonne » et mon camarade plaignant sur ma droite, subitement habité par « John Bonham » joue tous les instruments à la fois avec les différents membres de son corps, basculant d’avant en arrière, me faisant ainsi vibrer de la tête au pied… Prise de nausées, je commence à le fixer.

Je lui dis ou je lui dis PAS ? Que si il arrête pas de suite, je vais certainement lui vomir dessus ? Enceinte de 1 mois, et ne pouvant pas faire décemment comprendre à ce cher monsieur que malgré mon ventre plat, j’abrite un petit être et que ce dernier n’apprécie apparemment pas sa « revisite » de toutes les notes de cette belle chanson, j’essaie de me concentrer sur ma respiration et laisser passer la nausée qui monte. C’est plus fort que moi, s’en est trop, je me lève comme pour exprimer mon mécontentement, ce qui ne calme pas mon partenaire de misère. Je passe les prochaines 3 minutes debout pendant que lui, en transe, ferme les yeux et continue de plus belle. Les autres patients de la salle d’attente nous fixent tour à tour. « Il a le droit de s’exprimer après tout! »

J’attends patiemment que la chanson cesse et que John Bonham daigne sortir du corps de mon cher camarade pour pouvoir me rassoir à ma place, respirer tranquillement et laisser peu à peu échapper cette tension. Ceci aura été le pire moment de ma vie en écoutant du Goldman…

C’est l’heure de l’apéro ….

Bien que la grossesse procure beaucoup de bonheur et que j’ai envie de le crier sur tous les toits, rien n’est à officialiser avant les 3 mois de grossesse… alors j’avise !

Et vient le moment fatidique de l’apéro, ou bien entendu, il faut faire preuve d’acrobaties pour éviter le verre de vin ou la pina colada. « J’ai le ventre qui me travaille », « je crains la gastro », « je vais boire un coca » ou encore « le petit n’a pas dormi cette nuit, je suis fatiguée »…

S’en suit bien entendu une horde de reproches « ooooooh t’es pas fun », « pour une fois que tu as pas ton fils, tu pourrais faire la fête avec nous »…

Après avoir écumé toutes les excuses probables pour ne pas boire, nous avons mis en place un système où je prends un verre et dès que les gens sont retournés, soit je le vide discrètement dans les plantes (désolé cher petit ficus mais tu m’es bien utile) ou je le file discrètement à mon homme.
Bon, j’avoue que c’est compliqué car, d’une part, pendant que je fais semblant de boire, ben en fait, je ne bois pas et au bout de quelques heures la déshydratation est proche ! Et d’autre part, pour la deuxième option, il faut avoir son homme à portée de main. Sans compter que ledit homme finit par boire pour deux ce qu’on aurait habituellement consommé tout seul, ce qui peut être fun… ou pas ! :-/

Autre astuce, boire un mojito mais en mode « Virgin » (c’est à dire sans alcool). La seule personne susceptible de suspecter mon état reste le serveur, ou les personnes qui souhaitent gouter mon mojito dans mon verre… (Encore faut-il qu’on soit proche au point de partager nos verres) ;-).

Bien entendu, avec l’apéro sont souvent servis des accompagnements ennemis de mon état actuel : saucisson, tranches de jambon cru, … Le pire à éviter c’est quand les assiettes font le tour de la table.

– Ben alors? Qu’est ce qui t’arrive? T’en veux pas?.
– Non merci, j’ai pas très faim …

Tout ceci alors qu’en fait je crève la dalle !!! Un vrai jeu d’actrice ! Tant pis, pour les 2 prochains mois, ayant épuisé mes ruses, je décide d’esquiver les apéritifs. Après tout, dans peu de temps, tout le monde sera compréhensif… Enfin espérons-le !

PS : A venir, une rubrique de cocktail sans alcool à consommer enceinte, histoire de varier les plaisirs souvent diminués pendant la grossesse. 😉

Alimentation de la femme enceinte

Après avoir annoncé ma grossesse au principal intéressé, je me plonge dans l’environnement de future maman et prends connaissance des interdits de la femme enceinte. Oui, certes, il y a l’alcool, ça tout le monde le sait mais cela fera l’objet d’un prochain post 😉 mais il y a aussi, les cigarettes et l’ALIMENTATION !!!

Lors de mes recherches sur internet, je suis tombée des nues en apprenant que certains aliments sont interdits car il y a des risques pour la maman et pour le bébé. Deux principaux risques sont identifiés :
– La toxoplasmose (une simple prise de sang révèle si l’on est immunisée ou pas)
– La listériose

La toxoplasmose est une maladie infectieuse due à un parasite. Notre système peut être immunisé contre cela. Une simple prise de sang le décèlera. Si, au contraire, notre système n’est pas immunisé contre la toxoplasmose, bye bye viande rouge saignante et une attention particulière devra être portée aux produits qui sont en contact avec la terre (un bon nettoyage est recommandé, parfois même au vinaigre). Tous les aliments doivent être bien cuits et désinfectés. Si au contraire vous êtes immunisée, il n’y a pas de risque à partir du moment où la viande est tout de même cuite (voir paragraphe ci-dessous concernant le listériose).

Pour la listériose, maladie bactérienne transmise à travers les aliments, on bannit tout ce qui n’est pas cuit ou peu. Donc ciao fruits de mer, charcuterie et fromage à base de lait cru.

Hum, donc pour une grande mangeuse comme moi, le choix est assez limité. J’ai donc demandé plus d’informations à la secrétaire lors de ma prise de RDV chez le gynécologue, « mais qu’a-t-on le droit de manger au final ? », elle me répond « De tout à partir du moment où c’est bien cuit ».

J’ai donc fait, à ce moment précis, le deuil de mes plats favoris, ciao plateaux de fruits de mer, foie gras, raclette au lait cru, toasts de saumon fûmé, nous nous reverrons dans quelques mois promis !!!

Pour mieux comprendre les aliments interdits pendant la grossesse, je vous invite à consulter la page du site internet de BabyFrance dédiée à ce sujet.

Vous apprendrez notamment que la caféine est aussi risquée pour le bébé, donc on arrête le café, le thé et les boissons contenant de la caféine… Oui je sais, que de sacrifices… Mais c’est pour la bonne cause !

Pour une assistance quotidienne de ce que l’on a le droit de manger ou pas, j’ai téléchargé une petite application utile sur mon téléphone « Alimentation grossesse » de HapHapHap.

Annonce de ma grossesse au papa

J’ai décidé de faire gamberger mon homme pour l’annonce de cette grossesse. Je lui ai dit qu’on avait reçu une lettre étrange et la lui ai lue à haute voix. La voici :

Madame, Monsieur,

Je me permets de vous contacter car je pense que vous pouvez m’être d’un grand secours.

J’ai emménagé dans un petit logement douillet il y a peu mais ma propriétaire m’a averti de mon expulsion d’ici quelques mois.

Peu autonome et ne sachant pas où aller, je vous demande gracieusement l’hospitalité au sein de votre foyer. Sachez que je ne souhaite pas abuser de votre bonté, je suis peu encombrant, un petit lit, quelques vêtements et des marques d’attention feront l’affaire. Peut-être pourriez-vous éventuellement me faire un peu de place dans votre placard…

Je suis conscient de ne pas être le locataire rêvé, je n’ai pas de quoi payer le loyer, et en ayant pris mes marques, je risque de vous emprunter quelques fois vos affaires. Je ne peux vous promettre de ne pas faire de bruit, mais en échange, je peux vous donner beaucoup d’amour.

Ma propriétaire m’ayant beaucoup parlé de vous, je suis pressé de vous rencontrer et vous aime déjà. Si vous êtes d’accord, je pourrai même vous appeler « papa ».

Il aura fallu deux lectures avant que papa ne comprenne la situation … avec mes tubes en plastique à l’appui bien entendu ! 😉

Calcul de la grossesse

Pour démarrer cette rubrique « santé, examens et droits », il est important de comprendre comment calculer la grossesse et avoir ainsi une idée du moment où les examens seront nécessaires…
Dans les heures qui suivent la découverte de ma grossesse, quelques questions prennent place dans ma tête… Un bébé certes, mais pour quand ? Ainsi se met en route la calculette de la grossesse et le casse-tête chinois !

Enceinte ok, mais depuis quand exactement ? Difficile d’avoir ces données en tête… Hum… Cela sera vérifié à la première échographie. Oui mais en attendant, on estime, on remue les souvenirs. Bon de toutes façons, je ne suis pas une maman éléphant en devenir, et je ne vous apprends rien en disant que théoriquement une grossesse dure 9 mois. Si je suis déjà enceinte c’est que mon bébé arrivera dans moins de 9 mois, disons 8… , alors 1, 2, 3, …. 8-9 mois. Jusque-là pas très compliqué à suivre !

Mais si ça se complique… Le gynécologue parlera, lui, en SA… En quoi ? En semaine « à mène à quoi » ? Semaines aménorrhée ? Connais pas… C’est quoi ça ?

« Quelle est la date de vos dernières règles ? »
Oui car bizarrement , les professionnels de santé demanderont la date de début des dernières règles pour connaître les semaines aménorrhée. (J’espère que vous l’avez bien noté quelque part car elle vous sera demandée chez tout praticien) et ce même si vous connaissez vos semaines sur le bout des doigts !
Mais pourquoi ? Si j’avais mes règles après tout, c’est bien que je n’étais pas enceinte à ce moment-là ! Cherchons quelques raisons à ce phénomène paranormal…

J’ai eu beau me renseigner, ce calcul est utilisé par les praticiens car il peut être plus facilement daté et marque le point de départ des estimations de grossesse. En général, il se positionne environ 14 jours avant la fécondation. Le jour de la fécondation estimée est la référence pour les semaines de « grossesse ». Donc une grossesse c’est bien 9 mois mais 39 semaines de « grossesse » (SG) et 41 semaines « aménorrhée » (SA).

Petit récapitulatif !
Premier mois : de 2 à 6 semaines aménorrhée
Deuxième mois : de 7 à 10 semaines aménorrhée
Troisième mois : de 11 à 15 semaines aménorrhée
Quatrième mois : de 16 à 19 semaines aménorrhée
Cinquième mois : de 20 à 24 semaines aménorrhée
Sixième mois : de 25 à 28 semaine aménorrhée
Septième mois : de 29 à 32 semaines aménorrhée
Huitième mois : de 33 à 36 semaines aménorrhée
Neuvième mois : à partir de 37 semaines aménorrhée

Pour plus de détails, je vous invite à consulter la page internet du « docteurclic.com » où tout ceci est plutôt bien expliqué.

Le gynécologue donnera lui rapidement une date prévue pour l’accouchement (DPA), ce qui facilitera tout calcul. Et oui, car la fécondation n’a pas toujours lieu 2 semaines après la date des dernières règles… Je vous avais dit que c’était un casse-tête chinois !!!

-« Alors t’es enceinte de combien ??? »
-« Je suis dans mon 7ème mois »
– « Ah , plus que 2 mois à tenir »
– « Pas exactement… »

Oui bien que la femme soit enceinte de 6 mois et demi, on dira qu’elle est dans son septième mois (elle a clairement dépassé les 6 mois de grossesse et se dirige vers le 7ème). Pour faciliter la compréhension, on dit par exemple qu’un nouveau né de 3 mois est dans sa première année de vie. Bin, pour les femmes enceintes, c’est pareil 😉

La suite au prochain épisode, où nous aurons les joies de calculer le congé maternité… En attendant vous avez de quoi faire! A vos calculettes … partez!

Lexique du jour
SA : semaines aménorrhées
SG : semaines de grossesse
DPA : Date prévue d’accouchement

La découverte de la grossesse

Pour passer du rire aux larmes, il m’en aura fallu de peu. Deux lignes bleues sur une tige en plastique laissée dans la salle de bain, un test fait sans y croire, après tout cela fait déjà plusieurs mois que j’effectue le même test en vain… Une ligne, toujours une ligne… Puis d’un coup, ce mois-ci deux… DEUX LIGNES… DEUX ???!!!

Je fixe ce bâtonnet voir si la ligne ne disparait pas, puis me regarde dans la glace. « C’est bien là ? Maintenant ? Là comme ça ? »
Je regarde mon ventre. Comment un petit être peut-il déjà habiter et se développer dans ce ventre plat ? J’ai du mal à comprendre ce qui se passe à ce moment exact dans ma tête et dans mon corps. La tête tourne, le cœur se resserre, et mon univers tout entier se chamboule.

C’est à cet instant précis que je commence à penser comme deux et non comme un être seul. Non que je n’aie réfléchis en termes de couple auparavant, mais à partir de maintenant je sais que tout ce que mon corps traverse, mon bébé le traverse. Et je suis « deux ».

Je savoure ce silence, cette ambiance, ce moment propre à moi et à moi seule. Car à part moi, (peut être la pharmacienne qui doit avoir quelques suspicions) et mon tube en plastique… Bin on est seul à avoir fait cette découverte!

Me voilà de retour en pharmacie pour demander 2 tests supplémentaires… Ben oui, vaut mieux être sûre avant de l’annoncer au papa ! La pharmacienne sourit en m’indiquant qu’à partir du moment où un seul test est positif, il n’y a pas de doutes… Il me faudra pourtant 3 tests positifs pour me décider à l’annoncer au papa… Ben oui, après tout, mon homme est cartésien, il va falloir plusieurs preuves afin d’imprégner que je suis bien enceinte, ma collection de tubes en plastiques à l’appui. Nous allons commencer à réfléchir en +1!

Il ne me reste plus qu’à trouver le bon moyen de lui indiquer la nouvelle. Mais cela fait l’objet d’un autre article! 😉

Le bon moment …

Quand l’envie d’un enfant est devenue une évidence, mon homme et moi nous sommes interrogés à savoir si c’était « LE BON MOMENT »…

Premier facteur important, le travail, bien entendu… Et oui, un enfant ne se fait pas à la légère et il y aura des frais, des responsabilités à prendre ! Repousser sans cesse le projet en attendant… Pour se rendre compte qu’en réalité il peut y avoir de mauvais moments mais pas de bons.

Pour ma part, j’ai longtemps hésité en me demandant ce qu’allait devenir mon poste pendant mon absence, ce que mes boss allaient penser en découvrant la nouvelle, et faire une croix sur une éventuelle promotion en cas de grossesse. Et oui, chères femmes au travail, nous sommes malheureusement toutes confrontées à ces problèmes-là ! Dure injustice by the way

Le monde à l’envers quoi ! En faisant le tour de la question et en entendant les gens faire un point sur leur vie, je n’ai guère entendu de regrets face à un congé maternité posé mais des regrets face à des enfants désirés mais pas faits si !

Autre remarque, avec le temps, j’ai également constaté que beaucoup de personnes estiment avoir passé beaucoup trop de temps au travail et être passés à côté de moments essentiels avec leur propre famille. Je me suis donc recentrée sur le principal : notre envie commune.

Alors on hésite, on attend, puis après mûres réflexions, le désir de vie reprend le dessus et vient le moment où on se lance ! Puis, après tout, on s’en remet à mère nature pour nous indiquer LE BON MOMENT 😉

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