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Il est arrivé ainsi … Mon deuxième petit !

Annoncé depuis quelques jours déjà, c’est au milieu de la nuit que sa venue m’est confirmée… A moi de tirer la sonnette d’alarme et réveiller mes deux premiers hommes pour « courir » l’accueillir.

En cette nuit (…de lune totalement quelconque by the way), nous voilà donc sur le départ pour la maternité. Son arrivée est imminente, il sera parmi nous cette nuit…

…OU PAS !!! En effet, c’est seulement plusieurs heures après la levée du jour, que mon fils a décidé de rejoindre notre nid.

Et ainsi, dès sa venue au monde, en quelques fractions de secondes seulement, il a bouleversé mon coeur, l’agrandissant comme il l’avait fait de mon ventre, bousculant à nouveau mes priorités, me délestant du superflu et de l’inutile…

C’est à travers cet incroyable voyage ponctué d’indescriptibles vagues de douleur, de chaleur, de douceur et de bonheur que mon deuxième petit a, à nouveau, chamboulé ma vie !

Bienvenue Titi <3 !!!

cigogne baby boy

grossesse et lune

La grossesse et la lune

Vous avez certainement entendu parler du fait que les phases lunaires avaient une influence sur la terre et même notre comportement. Outre la corrélation indéniable que l’on peut observer entre la lune et le niveau des eaux sur notre planète (notamment les marées), il paraitrait que les soirs de pleine lune, des phénomènes étranges se produisent.

En top 5 : une repousse plus rapide des cheveux et des poils, un pic de violence, d’insomnies, mais aussi une tendance à favoriser la sortie des loups-garous et l’accouchement des femmes enceintes… Laissons de côté de côté l’énigme (pourtant passionnante) sur les loups-garous pour nous concentrer sur notre sujet de prédilection du blog !

La grossesse et la lune… Quel rapport ?

Selon les croyances populaires le changement de phase de la lune influe sur le liquide amniotique qui entoure le bébé dans le ventre de sa maman, provocant donc un pic d’accouchement des femmes qui approchent du terme.

Aussi, ayant accouché un soir de lune noire pour mon premier petit, j’ai consulté le calendrier lunaire pour cette année 2015… et il s’avère que la prochaine pleine lune… bah c’est demain ! 0_0.

Vérifions donc la véracité de cette croyance… En attendant, pour emprunter une expression à Gad Elmaleh… « Je suis en suspense ! »

don cordon ombilical

Le don du cordon ombilical

Un article un peu plus sérieux aujourd’hui pour appuyer un acte pratiqué mais encore peu connu : le don du cordon ombilical… Enfin, plus exactement : le don de sang de cordon ombilical.

Je m’explique… Dans les instants qui suivent l’accouchement, une fois le cordon coupé, il est possible de prélever le sang présent dans le cordon ombilical et dans le placenta. Le prélèvement ne modifie en rien les gestes médicaux de l’accouchement, est totalement indolore et ne présente aucun risque ni pour le bébé, ni pour la maman… donc parfait pour les femmes qui ont la hantise de la piquouse comme moi 😉 ! De plus, le cordon et le placenta sont habituellement détruits peu après l’accouchement… Alors pourquoi hésiter ?

Pourquoi donner le sang de cordon ombilical ?

Ce sang est précieux car il contient des cellules souches semblables à celles présentes dans la moelle osseuse, capables de reconstituer un système sanguin. Il peut aider à guérir plus de 80 maladies, notamment des cancers du sang.

Ce don est anonyme, ne coute rien, est utile pour faire avancer les recherches et peut servir à sauver des vies. Il n’y a donc pas à hésiter !!!

Les maternités où donner sur Montpellier :
– CHU – Arnaud de Villeneuve
– Clinique Clémentville
– Polyclinique Saint-Roch

Pour plus d’informations, je vous invite à consulter la section du site de l’agence de biomédecine dédiée à ce sujet et vous renseigner sur les maternités du Réseau Français de Sang Placentaire proches de chez vous. Et n’oubliez pas de faire part de votre décision dès votre arrivée à la maternité ;-).

Et bon courage !!!

Plus la date de l’accouchement approche, plus la compassion des gens se fait sentir… Au cas où je l’aurais oublié, la majorité des personnes ressentent l’utilité de me rappeler que l’échéance est proche, mais aussi… que je vais en baver! Comme si, cet accouchement allait me transformer à jamais. Cela se traduit le plus communément lors des aurevoirs, par un grossissement des yeux de mon interlocuteur fixant mon ventre, un rictus apparent, un pincement des dents et ces quelques mots « … ET BON COURAGE » !

Pour varier de cette pratique récurrente, il y a aussi la méthode forte, la lourde… l’intrusion dont font preuve certaines femmes pour t’accaparer quelques temps à l’écart et, ni vu ni connu, te livrer les détails les plus intimes de leur accouchement.

Moi, j’en ai 3… 3 boucheries…, attends que je te raconte…

Une corrélation entre le nombre d’enfants et le manque de pudeur par rapport aux détails livrés ? Pas forcément… J’ai recensé quatre types de personnes :
– Les grandes diplômées de la grossesse (genre Grossesse +3) qui ont un parfait souvenir de toutes leurs propres anecdotes …
– Les femmes n’ayant eu qu’un enfant mais qui connaissent ABSOLUMENT TOUT des grossesses et des accouchements en général et… vont te le démontrer par A+B !
– Les femmes qui n’en ont pas eu mais racontent les boucheries qu’elles ont entendu chez les autres…
– Certains hommes (qui n’ont pas accouché je vous rassure) mais veulent absolument partager les détails de l’accouchement de leur moitié…

Pour cette grossesse-ci, j’arrive parfois à dissuader mes interlocuteurs en brandissant fièrement ma carte JOKER : mon diplôme Grossesse +1.

C’est mon deuxième enfant, non vraiment, j’ai déjà une petit idée de ce que je vais traverser, j’ai pas trop envie de connaitre TOUS les détails, … non VRAIMENT !!! MAIS VRAIMENT!!! POURQUOI TU VEUX PAS COMPRENDRE ???!!!

Malgré l’expression sur mon visage (que je crois pourtant assez prononcée), rien n’y fait, une fois lancés, rien n’arrive à décourager ces narrateurs qui semblent éprouver une grande fierté à se présenter comme des survivors ou des encyclopédies de grossesse. Mais pourquoi, mon dieu… POURQUOI ??? C’est exactement pour ça que je n’aime pas les films d’horreur… Plus j’ai d’information, plus ça me fait peur !

Au final je crois que je me contenterais dorénavant de la petite révérence lors des aurevoirs … A bon entendeur *Grossissement des yeux + rictus apparent + pincement des dents* « … ET A BIENTOT » 😉 !

Valise maternité : mes recommandations !

Lors de ma première grossesse, quelques mois avant l’accouchement déjà, mon état se rapprochait de ça …

stress grossesse

(Merci Céline de Kopines pour l’illustration 😉 )

… avec, en stress numéro 1, la préparation de la chambre de bébé et de la valise maternité. Comme quoi, à travers les grossesses, les priorités divergent! Cette fois-ci, ayant déjà entamé le dernier mois, et après avoir essuyé quelques soufflons, j’avoue que la chambre de bébé n’est toujours pas prête et je me décide à reprendre la liste et préparer les valises pour la maternité…

Et vu les surprises de mon premier séjour, cette année, j’ai décidé de la revisiter !

Pour commencer, il faut 2 valises distinctes, une petite pour la salle d’accouchement et une grande pour le séjour (en réalité, j’en ai même trois à préparer mais je n’évoquerai pas ici celle que je constitue pour mon premier petit).

POUR LA SALLE D’ACCOUCHEMENT

Pour la maman :
– 1 tee-shirt court en coton ou 1 veste de pyjama (manches courtes)
– Des garnitures périodiques et un slip jetable (tu as un doute ? Ne l’aies pas, t’occupes… tu en auras besoin!)
– 1 brumisateur (si j’ai douté quant à l’utilité de cet objet, mon homme, lui, m’a avoué l’avoir utilisé pour lui même… Autant être sympa et soulager tout le monde 😉 )

Pour le bébé :
– 1 serviette et 1 gant de toilette
– 1 body en coton
– 1 brassière
1 2 pyjamas (taille 0 ET 1 mois, tu ne sais pas quelle taille bébé fera en sortant)
– 1 paire de chaussettes ou de chaussons
– 2 couches
– 1 bonnet
– 1 couverture polaire

POUR LE SEJOUR

Pour la maman :
4 serviettes de toilette
4 chemises de nuit ou pyjamas
1 Peignoir ou robe de chambre
Plein de garnitures et slips à usage unique (t’occupes j’ai dit…)
– Séchoir à cheveux (oui, oui!!!!)

En cas d’allaitement :
– Des vêtements ouverts sur le devant
– Soutien-gorge d’allaitement
– Coussinets
– Pommade (pas sexy, mais utile)

Pour le bébé :
– Une serviette de toilette par jour
1 3 bodies en coton par jour
1 3 brassières en laine par jour
1 3 pyjamas par jour
1 3 paires de chaussettes ou chaussons par jour
– 2 ou 3 bonnets
1 2 ou 3 turbulettes
– Nécessaire pour le change (couches, produit lavant, coton, …)

Pourquoi je triple les quantités ? Parce que le bébé n’attend pas, il régurgite dès son arrivée, autant prévenir que guérir, t’auras les éléments en triple, et ça t’évite d’utiliser tout ton stock dès le premier jour !

Et voici en complément ma touche personnelle… Cette année, j’ajoute et recommande

– le doudou pour le bébé
– 2 sucettes
– pharmacie pour bébé (sérum physiologique, éosine, biseptine, compresses)
– 1 cadeau pour mon ainé
– 1 tenue habillée pour maman (un pantalon confortable et un haut hein… pas un tailleur, juste histoire d’être présentable pour les visites)
– 1 tenue de sortie
– Des chaussettes et une paire de chausson
– Des soutien-gorge
– Des mouchoirs
– Nécessaire de toilette habituel (brosse à cheveux, brosse à dents, dentifrice, gel douche, savon, shampooing… et toute crème / pommade sexy utilisées depuis les derniers mois 😉 )
– La trousse à maquillage (c’est pas parce que tu as accouché qu’il faut se négliger… oui t’auras une sale tête, mais avec un trait d’eye liner et un coup de blush !)
– 1 sac à linge sale
– 1 chargeur de portable
– 1 appareil photo peu encombrant
– 1 stylo (toujours utile pour remplir les papiers)

Et une chemise avec les papiers que je garde maintenant avec moi en toutes circonstances

– le dossier obstétrique et anesthésique pour cette grossesse
– le dossier d’inscription à la maternité
– le numéro d’allocataire CAF
– la carte de groupe sanguin
– le livret de famille
– la carte de sécurité sociale
– la carte de mutuelle

Ben quoi ? C’est pas parce qu’on va accoucher qu’on ne doit pas être organisée… De suggestions ? Je suis open !
Allez je file, j’ai du pain sur la planche ! 😉

Crédit photo : Céline de Kopines

ventre grossesse

Il y a la première grossesse… et puis il y a les autres !

Je développe aujourd’hui une grande mélancolie en pensant à ma première grossesse. Certes, elle s’est révélée pleine de doutes, d’attentes, d’incertitudes et de réflexions en tant que future maman… Mais j’envie cette époque qui ne consistait ni plus ni moins qu’à me regarder le nombril (parfaite expression by the way) et préparer avec calme l’arrivée du divin enfant.

Oh bébé tu as bougé ? Doucement mon p’ti n’y vas pas trop fort, laisse la place à quelques organes STP…

On ne m’avait pas prévenu, mais la deuxième grossesse est tout autre… Mon nombril a laissé place à un autre protagoniste principal : Mon Titi, qui du haut de ses 19 mois, 90cm (et 14kg NDLR…), continue à rythmer ma vie de repas, de sorties, de grands tournois de foot avec un ballon d’anniversaire, de circulation aléatoire de voitures en plastiques au milieu du salon, de présence de garage au milieu de ma cuisine et quelques obstacles que je ne peux malheureusement plus distinguer (oui, mon ventre… mes pieds… vous vous rappelez ?). Au début, j’étais pleine d’espoir et ai rêvé une facilité grandissante à travers les mois pour donner les bains, les repas,… une trêve de nez qui coule, de réveils nocturnes, et j’en passe… Tout ceci en simple signe de support à la grossesse de sa mère, mais QUE NENNI !

En clair, pour cette deuxième grossesse, je dois entrevoir mon nombril entre 8h00 et 8h05 au passage de la crème quotidienne, et après 21h30 une fois mon Titi couché… Parfois, mon deuxième bébé sait se rappeler à mon bon souvenir en me filant « délicatement » quelques coups de pieds en journée.

Ouch, Aïe, mais doucement voyons !

Puis, la nuit, toute mon attention étant portée sur lui, mon deuxième bébé veille à bien me montrer que lui aussi est présent ! Autant vous dire qu’entre Titi et ma fatigue accumulée, cette grossesse passe à une vitesse grand V… et je manque de temps pour tout préparer.

Oui mais cette fois-ci j’ai de l’aide, et quelle aide ! Tel un papier calque, mon Titi reproduit chacun de mes mouvements et est volontaire pour m’aider… Nous pouvons donc étaler la crème à deux… (… ET… la disperser sur sa brosse à cheveux, en mettre un peu sur la chienne, plonger les chaussons dans les gouttes identifiées au sol, pour mieux les répandre sur le carrelage propre du salon… ) oui le Titi a une source d’idées inépuisable pour faire ses tests !

Dans tous les cas, moins stressée et anxieuse, je le suis aussi ! J’ai une bonne idée de ce qui m’attend et puis, sans contestation aucune, je suis maintenant certaine de pouvoir m’occuper d’un bébé et l’élever comme il faut. Et ça, ça n’a pas de prix !

Crédit photo : CMarionStudio

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Sage-femme, un rôle capital !

Impossible pour moi de parler de la grossesse et de son déroulement sans évoquer le rôle particulier que tient une sage-femme dans cet important épisode de vie !

D’ailleurs, UNE sage-femme ? Non, pas toujours ! Le terme de sage-femme désigne une personne sachant sur la femme, il peut être remplacé par maïeuticien (terme savant et rare) ou encore accoucheur. On peut donc parler d’un ou une sage-femme (on recense aujourd’hui un peu plus de 1% des sages-femmes de sexe masculin).

Leur métier ? Suivre la femme enceinte dès le premier trimestre, et ce, tout au long de la grossesse et un peu après. Ils sont habilités à rédiger des ordonnances. Bien entendu, un ou une sage-femme est également présent(e) en salle d’accouchement mais il n’est pas dit que le ou la vôtre soit de garde le jour où bébé a décidé de pointer le bout de son nez… à moins d’avoir un accouchement programmé.

Pendant la grossesse, un suivi personnalisé est mis en place avec une préparation à la naissance « classique » ponctuées de séances d’informations sur la grossesse, la prévention de ses pathologies, l’accouchement et ses différentes postures à adopter, les exercices de respiration, la péridurale, l’allaitement, les suites de couches… Bref, un accompagnement vers l’accouchement mais aussi la parentalité, tout en permettant au papa de participer (et ça c’est une chouette idée) ! Il est également possible de participer à d’autres séances comme la relaxation, la sophrologie, le yoga, la piscine, …

La bonne nouvelle, c’est qu’ayant eu des grossesses rapprochées, je suis exempt de formation « classique » et peux donc entièrement me concentrer sur les activités beaucoup plus fun que les séances d’information et de respiration… A moi les ploufs, la détente, le yoga et l’haptonomie avec bébé ! Youpi !

Tiens donc, petite parenthèse… l’haptonomie c’est quoi ?
Une science d’interaction et des relations affectives humaines, et, dans ce cas précis, elle permet de rentrer en contact tactile avec son enfant, développer une tendre relation bien avant la naissance, et tout ça en invitant le papa à participer. Bien qu’inconsciemment la maman pratique l’haptonomie au quotidien en touchant son ventre, je trouve intéressant d’y impliquer le papa et mon premier p’ti gars. Cela nous permet donc d’instaurer dès maintenant une relation à deux, à trois ou à quatre, tout en préparant l’accouchement. Fermons la parenthèse ;-).

Après l’accouchement, le ou la sage-femme s’occupe de donner les premiers soins au nouveau-né et surveille la maman, puis, dans un deuxième temps, veille au suivi et au bon rétablissement de la maman (d’une importance capitale bien évidemment ;-)).

Vous l’aurez compris, au fil du temps et de l’importance de ces moments partagés, une relation particulière se noue avec le ou la sage-femme qui détient un rôle clé, capital, pourtant toujours peu reconnu et qui peine malheureusement à faire valoir ses droits…

Pour en savoir plus sur ce métier, je vous invite à consulter le site internet du conseil national de l’ordre des sages-femmes et les soutenir dans leurs requêtes largement justifiées : I <3 SF !

Echographie du troisième trimestre

Mon gros bidon a quand même trouvé une place pour cette boule au ventre avant ce nouvel examen… On va encore pouvoir étudier plus précisément si bébé va bien.

Impossible cette fois de voir bébé en entier, il est comme moi… à l’étroit… profitant de chaque espace libre dans mon bidon pour continuer son évolution : La tête sur ma vessie, les fesses sur mon foie et les pieds dans mes côtes… Oui c’est bien ça, voilà pourquoi je me sens gênée à chacun de ses mouvements délicats…

Le gynécologue inspecte chaque partie de mon petit ange par section, découvrant des petits cheveux sur sa tête, étudiant son cœur, mesurant la taille de son fémur, associant une masse de mesures permettant d’estimer son poids à 2 kilos, déjà !

Pas de mauvaises surprises à envisager pour le moment, l’examen ne révèle pas de signe d’accouchement prématuré, l’arrivée du bébé est prévue à terme… Heu enfin… avec une date présumée d’accouchement (DPA) avancée de 7 jours… Décidemment cette DPA ne cessera d’évoluer ;-).

Voilà, on y est, cette échographie marque le dernier examen où il nous est possible de voir bébé avant de l’avoir dans nos bras.

Sa venue approche, la joie de préparer son arrivée grandit et le stress pour préparer ses affaires aussi ! Allez vite, il nous reste un petit mois et demi !

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Un enfant, une dent !

Non, je n’ai pas déserté sur une plage de sable chaud (bien que l’envie ne me manque pas), et je tiens à vous rassurer tout de suite, je n’ai pas non plus perdu deux dents… Mais ceci vous le découvrirez dans mon article car aujourd’hui c’est aussi la rentrée pour « Memo de Maman ». J’espère que tout le monde a passé de bonnes vacances et que le retour n’était pas trop difficile.

« Un enfant, une dent » ou autres variantes « une grossesse, une dent » ou encore « un bébé, une dent » : c’est le thème que j’ai choisi pour cette rentrée de septembre 2015… Expression vieille comme Hérode, je l’ai pourtant découverte il y a peu. Il parait même, qu’à l’époque, elle terrifiait les futures mamans annonçant qu’une grossesse était obligatoirement synonyme de la perte d’une dent. *Pensée particulière pour toutes ces femmes aux multiples grossesses enchainées à l’époque où la contraception n’était pas d’actualité ! :/ *

Après quelques recherches sur l’origine de cette expression, j’ai trouvé qu’on la justifiait par le manque de calcium entrainé par la grossesse et que souvent à l’époque, pour les pauvres futures mamans, une grossesse = une dent.

Après d’autres recherches (avec des sources un peu plus récentes), il s’avère effectivement que la grossesse entraine un déséquilibre hormonal ET bucco-dentaire important. Les nausées et les changements d’habitudes alimentaires y sont pour beaucoup. De plus, plus on avance dans la grossesse, plus le PH de la salive devient acide, favorisant ainsi les irritations, les gingivites et les caries… d’où l’importance d’avoir une hygiène dentaire irréprochable ! On sait tous par expérience qu’un mal de dent n’est jamais anodin sur le reste du corps et que les soins possibles lors de la grossesse sont limités. Le développement d’une carie, par exemple, peut être particulièrement néfaste car elle peut provoquer une infection libérant des bactéries dans le sang de la femme enceinte atteignant ainsi le fœtus.

Alors autant prévenir que guérir, d’autant plus que maintenant, nous avons la possibilité de le faire ! En effet, la grande nouveauté cette année par rapport aux soins proposés lors de ma grossesse de 2013, c’est cette campagne lancée par la sécurité sociale, proposant aux femmes enceintes de se rendre chez son dentiste à partir du 4ème mois de grossesse (et jusqu’à 12 jours après l’accouchement) pour vérifier si des soins et un suivi sont nécessaires. Ce RDV est d’ailleurs intégralement pris en charge (pas d’avance de frais). Si nécessaire, un détartrage sera effectué et de nouveaux soins planifiés. Alors plus d’excuses dorénavant, trois brossages journaliers et un suivi dentaire régulier pour prouver que ce dicton n’est plus d’actualité 😉

Pour en savoir plus, je vous invite à consulter la rubrique dédiée à ce sujet sur le site Ameli .

A très vite !

Hello bidon, ciao petons !

Voilà on y est ! Le début de ce troisième trimestre de grossesse marque un tournant, celui où, mon angle de vue de 45° ne suffit plus à distinguer mes pieds…

En obstacle ?

Une petite pastèque tantôt mouvante, tantôt tranquille, rendant le vernissage de mes orteils presque impossible ! C’est arrivé comme ça, doucement, ou d’un coup, je ne sais plus… sans même que je m’en rende compte !

grossesse et vernis

Pour faire face à cette situation, une rapide intégration de distances, de nouvelles perspectives, et de mouvements est nécessaire. J’évite ainsi de jouer aux auto-tamponneuses avec mon bidon, conservant un espace de sécurité autour de mon corps.

Mes ennemis premiers ?

Le plan de travail de la cuisine, la table pour manger… J’ai aussi développé une stratégie secrète et pleine de grâce pour me lever de mon lit. Si, si, je vous assure ! Pour tout autre obstacle, j’évolue comme une sphère dans chaque espace et autour de mon ventre. D’ailleurs, je ne marche plus, je roule !

Je fais chaque jour preuve d’un peu plus d’imagination, de concentration et d’équilibre pour porter mon fils, amener les éléments jusqu’à moi ou porter les aliments jusqu’à ma bouche sans repeindre mon ventre… Une gymnastique de toute heure au final, croyez-moi !

Il reste combien de temps déjà ???!!!

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