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Enceinte de mon deuxième enfant !

Ayant volontairement laissé traîner un peu d’ambiguïté, je peux maintenant lever ce voile… Cette subtilité vous aura peut-être échappée, bien que ce soit le sujet de mes articles depuis l’ouverture de ce blog… oui je suis enceinte de mon deuxième enfant!

Ouf, ben maintenant, faut dire que je suis un peu soulagée… C’est-à-dire qu’il y en eu des étapes à passer. Le cap des 3 mois est franchi avec brio, mon homme et moi avons partagé la nouvelle avec les plus proches, je peux désormais laisser sortir mon « baby bump » avec fierté, sans risquer trop de regards suspects.

Quand nous l’avons annoncé, je me suis amusée à étudier la réaction des gens face à cette belle nouvelle… car, des réactions, il y en a eu !!! J’aimerais faire le tour de leur variété avec vous …

– Hey, les gars, on remet ça !!!

Des simples « félicitations » sans demander la date du terme, aux détails de la conception (que je me suis refusée de communiquer, quelle question voyons…), je dois avouer que les gens sont surprenants face à ce genre de révélation !

– Mais vous êtes fous ?!!!
– Oh oui !!!

Digne du refrain de notre cher Benny B, qui avait martelé ma tête au tout début des années 90… Oui mes enfants n’auront pas 2 ans d’écart. 21 mois plus exactement. Et alors ? Crois-tu que je viens de le découvrir à l’instant ? Ne t’inquiète pas cher ami, je n’ai jamais eu l’intention de te donner mes petits à élever, cela ne devrait donc pas trop t’impacter …
A bien y réfléchir, je pense que ces personnes s’inquiètent en priorité du « lot » que l’on sera susceptible de trimballer aux futures invitations … Sans rancune, nous retrouverons certainement ces personnes dans 3-4 ans, quand nos enfants seront plus grands, ou qu’ils auront eux-même des enfants 😉

– Mais… T’as pensé au boulot ?

Pour revenir sur un article rédigé plus tôt, j’avais bien précisé ce dilemme constant pour une future maman… C’est un fait, le futur papa n’aura jamais à porter nos enfants, il incombe donc à la future maman de faire ce « sacrifice » là. Oui, oui, j’y ai pensé, l’un n’empêche pas l’autre tu sais… le travail peut bien attendre quelques mois.

– Ahhhhh, ce qui explique la mauvaise mine et tes traits tirés…

??? !!! Alors, franchement, ce commentaire là… j’aurais largement pu m’en passer ! :-/

– Youhou … Youhou !!! C’est pour quand ? Youhou !!! Je vais boire un coup ! YOUHOU !!!

Oui, ben, bois-en un pour moi aussi va! 😉 La petite puce qui saute face à moi ou face à son écran, est, au final, la réaction à laquelle je m’attendais le plus. Et elle me fait pourtant rire ! Merci de partager notre bonheur, MERCI !!!

– C’est vrai… ? (Snifff)

Et puis il y a celles et ceux, pour qui on compte vraiment, des réactions brutes qui ne trompent pas… qui t’ouvrent simplement un accès à leur cœur à travers des yeux qui brillent et des larmes qui montent… Ceux qui partagent entièrement ta joie. A ceux-ci, je voudrais dire un grand merci tant ces réactions m’ont touché et ont révélé la vraie nature de nos relations. Moi aussi je vous aime … MOUACK!!!

illustration bebe maman

Titi, mon p’ti !

Titi, c’est pas le prénom de mon fils, c’est le surnom que lui donne la mamie,
Et pour conserver son anonymat je le nommerai ainsi, ici.

Titi, c’est mon p’ti,
Celui qui, en une nuit de février, a chamboulé ma vie.
Ecourtant et rythmant mes journées et mes nuits,
Multipliant aussi les occasions de sourire et de rire…
Voyez-vous, mon titi, c’est un peu un remède contre l’ennui et les insomnies.

Mais Titi c’est aussi,
Une multiplication d’inquiétudes pour la maman que je suis,
Sentiments rapidement envolés dès qu’il m’appelle ou me sourit
Oui mon Titi, c’est beaucoup d’amour, de fierté, mais de soucis aussi.

Titi, c’est un peu de moi et un peu de lui,
Et c’est parce qu’on l’aime fort qu’aujourd’hui,
On a décidé de faire un autre petit.
Un frère, une sœur, en tous cas, espérons … un ami !

Résultats du laboratoire – clarté nucale

Non, non, je n’ai pas oublié mon cher petit blog, mais comme chacun, j’ai profité des vacances jours fériés du mois de mai en attendant patiemment les résultats de mes tests pour déceler la trisomie ou autre anomalie chez mon fœtus (association de la mesure de la clarté nucale et de la prise de sang).

Lors de la visite chez le gynécologue ou lors de la prise de sang au labo, entre les 12 signatures qu’on me demande d’apposer pour autoriser les praticiens à faire les tests nécessaires, on me glisse rapidement que les résultats ne me seront pas communiqués, que seul le gynécologue sera apte à me les donner.
Alors sur le coup, ça ne me choque pas, ou peu, quoi que l’attente reste longue et que mon gynécologue a pour seule réponse :

Ne vous inquiétez pas, pas de nouvelles, bonne nouvelle. Je ne contacte que les mamans à risque.

Mais encore ? Après 3 semaines d’attente assurées, au bout de combien de temps dois-je estimer que c’est une bonne nouvelle ???

C’était sans compter le courrier reçu un matin, de mon cher laboratoire… Allez, je vous épargne, je vous la fais courte !

Madame,
Nous avons traité vos analyses.
Comme vous le savez, nous ne sommes pas autorisés à vous communiquer vos résultats mais votre gynécologue les a.
Aussi, nous vous remercions de nous renvoyer les informations suivantes :
– Résultats de votre amniocentèse (si elle a eu lieu)
– Poids et taille du bébé à l’accouchement
– Etat de santé du bébé …
Cordialement, blablabla

Comme si je n’étais pas assez inquiète comme cela ! Ni une, ni deux, je me rue sur mon téléphone pour joindre le cabinet de mon gynécologue (effectif réduit, viaduc du mois de mai pour rappel), et après 20 minutes avec la musique d’accueil en repeat, demande à la secrétaire d’obtenir mes résultats…

Attendez madame, je vais voir ça… 1 chance sur … 9700 . Autant dire que vous ne faites pas partie des femmes à risque pour cette grossesse. Le risque est présent à partir d’une chance sur 250.

OUFFFFFFFFFF! Je respire à nouveau!!!

Bon par contre… peut-on expliquer à ce cher laboratoire qu’il y a des manières plus subtiles d’indiquer que nos résultats sont disponibles et que leurs statistiques est le cadet de nos soucis ? Par ailleurs, si je peux me permettre une suggestion… Pourrait-on nous envoyer ce formulaire dans 6 mois? D’une part, on aura beaucoup moins d’incertitudes, et d’autres part, on sera dotés de réponses à leurs questions !!! Car dans 6 mois, je doute me rappeler qu’il faut que je leur renvoie des informations… Car, comment dire, je risque d’être un peu occupée. 😉

Lexique de la femme enceinte

J’aimerais aujourd’hui que l’on s’arrête deux secondes sur le lexique employé dans mon état actuel, décortiquer un petit peu les termes employés afin de mieux comprendre leur usage. Munie de mon Larousse, je vais pouvoir faire avancer mes réflexions.

« J’attends un enfant ! »
Le verbe attendre se définit de la façon suivante dans notre cher Larousse : rester en un lieu jusqu’à ce que quelqu’un arrive, que quelque chose soit prêt où se produise. Alors dans les faits, oui, je suis bien dans l’attente d’un enfant. Je sais bien que celui-ci va pointer le bout de son nez dans quelques mois sans pour autant passer mon temps les yeux rivés sur mon chronomètre IPhone tel que je le fais pour ma tarte…

Attention plus que 17 280 000 secondes !!!

J’avoue par contre consulter le planning très fréquemment, calculant ainsi l’avancée de la grossesse et prévoyant ce qu’il me sera possible de faire ou pas. Quant à lui, le terme attendre un enfant dans le Larousse se définit simplement par être enceinte.

Lettre E… Enceinte ! Avant de parler de l’adjectif, essayons de comprendre le nom féminin. La définition de celui-ci dans le Larousse est ce qui entoure un lieu pour en délimiter l’accès ou encore espace intérieur ainsi entouré… Parfait ! Oui, en soit, ça représente bien mon état actuel car mon corps tout entier, mon ventre en particulier abritent et protègent mon bébé en construction.

– Tu me vois là ? Ben écoute, y a quelques mois, je marchais, tranquille, et subitement POUM, je suis TOMBEE… ENCEINTE en prime !

Si je peux me permettre cette aparté, pourquoi tant de violence pour décrire un si beau moment ?
Utilisé comme adjectif, le Larousse me révèle alors qu’enceinte se dit d’une femme en état de grossesse.

Mais encore ? Je vois à peu près où on va en venir et ce n’est pas pour me plaire. En effet, l’origine du mot grossesse vient d’une autre mot et il est inutile d’avoir un bac + 12 pour le trouver : GROSSE-SSE… Hum pourquoi ? C’est plus mignon ???
Tu cherches la femme enceinte ? Pas difficile à trouver ma foi !
Dans tout ça, si vous aviez un doute, soyez bien sûrs que l’on a pas oublié qu’on allait grossir, ça fait partie du deal, une condition implicite avec une tacite reconduction !
Cher Larousse, je compte sur toi pour me donner une définition plus sympathique. Grossesse : Etat de la femme entre la fécondation et l’accouchement. Hum, alors j’avoue que je ne m’y attendais pas… Disons que la définition est vague, loin d’être sexy mais qu’elle définit bien ce moment de façon subtile sans faire état des rondeurs de la femme prises pendant ces quelques mois. Mon cher Larousse, bravo, tu m’épates!

Après avoir fait le tour des traductions de ces termes dans les autres langues du monde, j’en suis venue à la conclusion que peu importe la culture, cet état révèle en nous le même sentiment… « l’attente » ! Petite variante en anglais cependant où nous traduiront « attendre un enfant » par « expecting a baby » soit, en retour, « s’attendre à un enfant ». Attendre, s’attendre… on en revient un peu au même au final.

En espagnol cependant, « être enceinte » se traduit par « embarazada » qui n’est autre qu’un faux ami d’embarrasser… Quoi que ?!!! 😉

Clarté nucale – C’est quoi ? Pourquoi cette mesure ?

Comme évoqué dans le précédent article, après l’échographie du premier trimestre, vient l’examen de la clarté nucale du fœtus relevée. Attention, cet article est un peu plus sérieux, car si une grossesse est majoritairement remplie de bonheur, elle traine son lot de doutes, de peurs … et non, nous n’habitons toujours pas dans le monde des bisounours !

Lors de l’échographie du premier trimestre, mon gynécologue a relevé la clarté nucale (lame liquidienne entre la peau et le rachis présent chez un fœtus lors du 1er trimestre de grossesse). Sur l’image, elle apparait comme un espace vide car elle ne renvoie pas d’ultrasons. La clarté nucale doit impérativement être mesurée entre la 11ème et la 14ème semaine aménorrhée car au-delà, elle disparait. On la considère comme anormale si elle dépasse 3mm à ce stade.

Que permet–elle de détecter ?

Des anomalies congénitales, principalement la trisomie 21, mais aussi des malformations cardiaques, le nanisme, etc… Elle peut également être sans cause, c’est pour cela que l’association de cette donnée avec la prise de sang est importante. A titre d’exemple, la mesure de cette clarté nucale seule permet de détecter 75% des cas de trisomie 21, couplée à une prise de sang, elle peut détecter jusqu’à 90% des cas. Il est donc important de réaliser cet examen avec sérieux et en respecter les dates.

Les résultats de l’examen sont adressés uniquement au praticien qui demande l’examen. Ils détermineront une estimation du risque de trisomie 21. Si le risque est supérieur à 1/250, la grossesse est considérée comme « à risque » et une étude des chromosomes du fœtus est proposée. Elle est généralement réalisée à travers une amniocentèse (prélèvement de liquide amniotique pour compter les chromosomes fœtaux) ou une biopsie du trophoblaste (prélèvement dans l’utérus d’un échantillon de tissu placentaire en vue d’analyser le génotype du foetus).

Avec mon lot de doutes et ces données en tête, me voici donc de retour dans mon laboratoire pour une énième prise de sang …

– Quand pourrai-je avoir les résultats ?
– Oulà ! D’habitude ça prend 10 jours mais là, en mai, avec les jours fériés et le pont… comptez au moins 3 semaines
– :- /

Pfff ! Donc patience, il faut encore et encore attendre… Après tout on dit bien « attendre un enfant », ce terme ne peut être plus juste pour cet état, il fait partie intégrante de ces 9 mois de grossesse !

Echographie du premier trimestre

Une nouvelle échographie, mais pas des moindres, celle du premier trimestre… celle où on vérifie l’évolution du fœtus, ses formes, ses membres, sa tête… Celle où on détermine si la grossesse est viable ou pas ! Mon dieu quel stress !

J’avais lu quelque part que, pour avoir les meilleures chances de bien voir le fœtus pendant une échographie, il fallait éviter d’aller faire pipi avant … Grande buveuse d’eau, je me décide à le tenter…

Arrivant chez le gynécologue, je demande combien de personnes sont avant moi. Est-ce que je vais tenir jusque là ? Et à chaque fois qu’il ouvre la porte, suspens … Toujours pas mon tour ? Allez encore 20 minutes, bon j’y vais ou j’y vais pas ? Oui, car outre mon petit défi de ce jour, le quotidien d’une femme enceinte est déjà ponctué de pauses pipi régulières le jour comme la nuit. C’est pas pour vous embêter chers messieurs, mais c’est comme ça, on ne le fait pas exprès, croyez-moi !

Mon tour arrive enfin, j’ai réussi à tenir et je ne suis pas peu fière ! On va enfin pouvoir mettre un terme aux doutes entretenus depuis presque des mois… Alors ? Toujours là ?

Oui mon beau fœtus est toujours là, et il a bien évolué. Il a vraiment prit l’apparence d’un bébé ! Nous pouvons même très nettement distinguer deux jambes, deux bras, une tête, un ventre… Mais aussi, une vessie, un estomac!!! C’est fou tout ce que l’on peut voir alors que ce petit être ne fait pas 6 cm. Le gynécologue relève avec attention la clarté nucale (l’utilité de cette donnée sera amplement décrite dans le prochain post) et le rythme cardiaque. Le temps s’arrête, c’est un moment magique de rencontre avec ce nouveau bébé.
Le gynécologue mesure la taille du crâne au coccyx, la longueur du fémur, la circonférence crânienne, … et comme par magie, l’ordinateur calcule la date prévue d’accouchement en fonction des données relevées. Oups, elle a changé !

L’échographie terminée et enfin soulagée, je demande l’autorisation pour courir aux WC ! OUF !!!

Tout va bien pour le moment !

PAUSE ! Pouvons-nous nous arrêter 2 secondes sur ce « pour le moment » ? Oui, car à chaque étape de la grossesse, si on peut se rassurer pendant 5 minutes, c’est pour mieux appréhender l’étape d’après ! Et, dans le cadre de la première échographie, celle-ci est ponctuée du test de dépistage de la trisomie 21. Bref, j’aurais pas soufflé longtemps quoi !

Ce jour, je sors de mon RDV avec deux papiers en poche :
– L’ordonnance pour la prise de sang à faire dans la foulée
– l’attestation de grossesse pour en faire la déclaration auprès des différents organismes de santé.

Mais aussi une phrase en tête :

Ah oui, au fait madame, votre DPA est avancée…

Bon ben… j’ai plus qu’à recalculer les dates de mon congé maternité :-/

Congé maternité : le calcul !

Maintenant que mon gynéco m’a communiqué une date prévue d’accouchement (DPA), je peux estimer les dates de mon congé maternité. Oui car à moins d’avoir une cape, un don d’ubiquité ou de s’appeler Rachida Dati, il va falloir délimiter les périodes de pause accordées à la future maman pour se reposer avant l’accouchement, récupérer post-accouchement et bien entendu s’occuper du bébé.

J’ai un sérieux doute sur l’emploi du mot « congé » pour cette période. Principalement synonyme de « vacances », rappelons que le congé maternité n’est en rien une période où on pourra se tourner les pouces et se prélasser, contrairement à ce que beaucoup de gens pensent. Par exemple, on emploie peu le terme « congé » dans le cadre d’un arrêt maladie, et bien que la grossesse ne soit pas une maladie en soit c’est bien un état particulier où le repos de la maman et un arrêt sont nécessaires pour accueillir comme il se doit ce petit être dans ce nouveau monde. En anglais par exemple, on parle de « maternity leave », à traduire « départ maternité »…

Le congé maternité varie en fonction des pays. L’organisation internationale du travail recommande 14 semaines de congé maternité. Si il est inéxistant aux Etats Unis, il est de 14 semaines en Allemagne, de 22 à 24 semaines en Pologne, de 5 mois en Italie, allant même jusqu’à 58 semaines en Bulgarie !

En France pour une employée, à l’heure actuelle, il est majoritairement de 16 semaines mais varie en fonction du nombre d’enfants à charge, nés viables ou à naître. Ci-dessous, le calcul en fonction des différents cas.

Si on a pas encore d’enfant, un enfant à charge ou né viable, et qu’on attend un enfant :16 semaines de congé maternité (6 semaines avant la DPA et 10 semaines après la DPA).
Si on a au moins deux enfants à charge ou nés viables et qu’on attend un enfant : 26 semaines de congé maternité (8 semaines avant la DPA et 18 semaines après la DPA).
Si on attend des jumeaux : 34 semaines de congé maternité (12 semaines avant la DPA et 22 semaines après la DPA)
Si on attend des triplés ou plus : 46 semaines de congé maternité, 24 semaines avant la DPA et 22 semaines après la DPA.

Attention, si vous accouchez avant, ou après la DPA, pendant la période prévue de congé maternité, cela ne changera en rien les dates de congé maternité.

Par ailleurs, on peut demander dans certains cas de modifier légèrement son congé. Si une grossesse se déroule bien, la femme peut demander de reporter son congé maternité de 3 semaines maximum (avec accord l’accord du médecin) et ainsi de bénéficier de 3 semaines supplémentaires en congé postnatal. En cas d’arrêt de travail pendant la période de report, le congé maternité débute le premier jour de l’arrêt de travail, peut importe qu’il soit lié à la grossesse ou pas.
Autres cas, si on a déjà deux enfants à charge et un à naître on peut demander à avancer le congé maternité de deux semaines maximum. Si on attend des jumeaux, on peut demander à l’avancer de 4 semaines maximum. Pour les deux cas évoqués, la durée du congé postnatal sera réduite d’autant.
En cas de pathologie de grossesse, 2 semaines supplémentaires peuvent être accordées en congé pré-natal sans écourter le congé postnatal pour autant.

Si un accouchement prématuré survient avant le début du congé maternité, une indemnisation est prévue à partir de la date d’accouchement jusqu’au congé maternité. Les dates de congé ne sont en rien changées.

Pour plus d’informations, je vous invite à vous référer à la page dédiée du site internet Ameli.

Maintenant que vous avez toutes les données (DPA et durée de congé selon les différents cas), il suffit de sortir son planning, entourer sa DPA et compter les semaines avant et après… Attention, si la DPA est un mercredi, il va falloir calculer à partir du mercredi, et non… ce ne sont pas des semaines entières mais bien des semaines de 7 jours… A vos calculettes, partez !!!

Astuces pour atténuer les nausées

Pas toujours facile de se sentir enceinte pendant le premier trimestre de grossesse… Le bébé est encore trop petit pour que je le sente bouger et je ne suis pas encore encombrée au point d’y penser sans arrêt. Oui je suis ballonnée mais pas trop, cernée mais encore concentrée, mon ventre se dessine un peu plus rapidement et mon décolleté a tendance à devenir de plus en plus généreux. Rien qui ne puisse laisser deviner mon état à une tierce personne, à moins d’être expert en la matière… Je peux très bien avoir pris un ou deux kilos, ça aurait le même effet sur mon corps.

J’ai donc réussi à camoufler ma grossesse pour l’instant et vu que les gens ne me voient pas encore comme une femme enceinte, je ne l’ai pas encore bien imprégné. Enfin ça, c’est sans compter sur les nausées qui savent se rappeler à mon bon souvenir dès le matin ou qui mettent un frein à mon élan en journée. Oui, il faut que je lève le pied par rapport à ce que j’ai l’habitude de faire en temps normal.

HEY MAMAN, TOC TOC, tu te souviens que je suis là ?

Voici le message que je reçois à chaque fois qu’elles apparaissent. Bien que contraignantes, elles permettent aussi de me rassurer quant à la présence de ce bébé. Notons bien cela, car c’est le seul point positif que je leur attribue !

Avec l’aide de mon docteur, j’ai testé plusieurs remèdes pour les vaincre … homéopathie ou médicaments prescrits par ce dernier, rien n’y fait ! J’ai donc noté moi-même quelques tactiques qui me permettent naturellement de mieux les gérer, tenter de les atténuer, et y arriver… ou pas ! Bref en voici quelques unes :

1) Prendre le temps, le matin.
Oui car à chaque fois que je me presse, j’y loupe pas. C’est vrai que je n’ai pas toujours le choix mais elles sont toujours plus fortes que moi et prennent le dessus quoi qu’il en soit. Donc je me lève doucement et prend le temps nécessaire pour faire ce qui doit être fait, après tout avoir 10 ou 15 minutes de retard n’est pas un drame en soit.

2) Respirer
Tant que faire ce peut, dès qu’elles apparaissent, j’ouvre en grand les portes, les fenêtres, ce qu’il me faut avant tout c’est de l’air.

3) Chewing gum menthe ultra fraîche
Sponsorisée « Holywood chewing gum menthe glaciale », j’en dégaine un dès que les nausées se font sentir ou après en avoir eu. Une grande vague de fraîcheur suivie d’un petit boost qui me permettent de retrouver mes esprits plus rapidement. Ils accompagnent tous mes trajets en voiture. J’ai une boîte dans ma voiture, une boîte dans mon sac, une autre dans ma cuisine et une sur ma table de chevet !

4) La sieste, souvent !
Non, maman ne fait pas QUE dormir… mais les journées ponctuées de petites siestes sont plus faciles à passer et la fatigue augmente les nausées de façon significative… donc pas de culpabilité, je dors dès que j’en ressens le besoin.

5) Manger oui, mais se coucher bien après …
Je prends une collation à 10h et à 16h et essaie de prendre mes repas de midi et du soir dès que j’ai faim. Par contre, je me couche au minimum une heure après pour éviter que le ventre ne me tiraille.

Voilà pour mes astuces pour passer mes nausées. J’espère qu’elles vous seront utiles autant qu’à moi car pour ma part, ayant été malade jusqu’au 8 ème mois lors de ma première grossesse, je sais que je vais devoir jongler avec elles et m’y habituer ! Bon courage à toutes, c’est pour la bonne cause il parait ;-).

Echographie de contrôle

Depuis que je sais que je suis enceinte, ma tête est pleine d’incertitudes… « Est-ce que bébé va bien ? Peut-on se projeter avec confiance ? Est-il bien placé ? Son cœur bat-il correctement ? Pas d’anomalie particulière ? A quelle date doit-on prévoir son arrivée ? Quel sera le sexe du bébé… Sa chambre sera-t-elle prête d’ici là ? » Seule l’échographie pourra nous révéler les premières réponses…

Bien avant l’échographie obligatoire du premier trimestre, mon gynécologue m’a convié à un premier rendez-vous pour « contrôler et dater ». J’en ai pratiquement pas dormi de la nuit, comme si je me préparais à passer un examen (d’ailleurs techniquement oui … Un rapport ???).

Au moment de l’écho je flippe encore un peu… alors heu… oui y a un rond… dans ce rond … ah oui y a un petit quoi ? un petit vers ? Ah d’accord… C’est mon… heu… fœtus ? Et puis très distinctivement j’aperçois un point clignoter très régulièrement. Oui ça y est, ça je sais ce que c’est, il bat, c’est son cœur ! <3.

– Je crois que j’ai vu son cœur ! dis-je fièrement à mon gynécologue
– Exact, maintenant on va l’écouter…
– « POUM POUM, POUM POUM, POUM POUM, POUM POUM » (dans un bruit d’aspiration).

Mon corps se relâche enfin. Pour l’intant tout va bien « poum poum, poum poum, poum poum »!

L’examen terminé me voilà rassurée, nous avons passé la première étape, la date de conception ainsi que la date d’accouchement prévu et le prochain RDV sont sur mon calepin et quelques doux battements résonnent dans ma tête !

On pourra me parler de tout ce jour là, une seule chose fera vivre ce sourire intérieur, un fond sonore particulier : POUM POUM, POUM POUM, POUM POUM !

Nausées : quand la musique est bonne… ou pas!

Après avoir reçu un coup d’ongle involontaire de la part de mon fils directement dans l’œil, me voici sur le banc des plaignants chez le docteur à attendre patiemment que mon tour arrive pour une consultation. Comme « bruit de fond », le docteur met la musique très forte, nous évitant de prendre part à la discussion qui a lieu dans son cabinet… Petite précision, le banc chez mon docteur est fait de fer, quelques chaises inconfortables reliées entre elles.

Et là, c’est le drame ! Bien que fan de Jean-Jacques Goldman, la radio se met à passer son tube des années 80 « quand la musique est bonne » et mon camarade plaignant sur ma droite, subitement habité par « John Bonham » joue tous les instruments à la fois avec les différents membres de son corps, basculant d’avant en arrière, me faisant ainsi vibrer de la tête au pied… Prise de nausées, je commence à le fixer.

Je lui dis ou je lui dis PAS ? Que si il arrête pas de suite, je vais certainement lui vomir dessus ? Enceinte de 1 mois, et ne pouvant pas faire décemment comprendre à ce cher monsieur que malgré mon ventre plat, j’abrite un petit être et que ce dernier n’apprécie apparemment pas sa « revisite » de toutes les notes de cette belle chanson, j’essaie de me concentrer sur ma respiration et laisser passer la nausée qui monte. C’est plus fort que moi, s’en est trop, je me lève comme pour exprimer mon mécontentement, ce qui ne calme pas mon partenaire de misère. Je passe les prochaines 3 minutes debout pendant que lui, en transe, ferme les yeux et continue de plus belle. Les autres patients de la salle d’attente nous fixent tour à tour. « Il a le droit de s’exprimer après tout! »

J’attends patiemment que la chanson cesse et que John Bonham daigne sortir du corps de mon cher camarade pour pouvoir me rassoir à ma place, respirer tranquillement et laisser peu à peu échapper cette tension. Ceci aura été le pire moment de ma vie en écoutant du Goldman…

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